La centre du FC Grenoble Amazones, Mallaury Chatron, a pris le soin de se confier avant le quart de finale au sommet que s’apprête à vivre le club isérois face au Montpellier Rugby Féminin, tenant du titre et grand favori à sa propre succession cette année.
Arrivée à Grenoble en 2012, Mallaury Chatron (25 ans) s’apprête à vivre l’une des rencontres les plus importantes de sa carrière. Un quart de finale d’Élite 1 face au géant Montpellier.
Ça y est, on y est, les phases finales vont débuter…
Absolument. On a hâte. Surtout que pour nous, ce n’est que du bonus ! Nous sommes déjà ravis d’être en quart. L’objectif avant tout cette année, c’était le maintien. Mais au fil des journées, on s’est rendu compte que l’on pouvait viser plus haut. Et même si nous avons raté quelques rencontres, cette quatrième place est une grande satisfaction.
Comment jugez-vous votre saison jusqu’ici ?
Très satisfaisante. Forcément, contre les grosses équipes du championnat, comme l’AS Bayonnaise, le Stade Toulousain ou encore l’AC Bobigny, on a senti la différence. Ces équipes sont dans un autre monde. Surtout par rapport à la deuxième division. Mais je sens que l’on a passé un cap cette saison. Je le répète, cette quatrième place est vraiment une belle surprise, une belle récompense de notre saison.
Montpellier, sur sa pelouse, c’est quasiment mission impossible ?
Je ne dirai pas impossible. On verra bien. On va tout donner, avec nos moyens. Nous avons les capacités pour aller les embêter. Nous n’avons aucune pression. Ce match, ce n’est que du bonus. C’est déjà énorme d’en être arrivé jusque-là. Si l’on perd, on n’aura rien à regretter. Mais on se doit d’y croire.
Sur quoi allez-vous insister pour essayer de réaliser l’exploit ?
Montpellier, c’est fort de partout ! On sait qu’il y aura beaucoup de joueuses de l’équipe de France en face. Il faudra se montrer vigilant dans le combat. Ne rien lâcher en défense pendant quatre-vingt-dix minutes. Lâcher les chevaux. Sinon, on risque de vivre une après-midi très, très longue…
Quels sont les objectifs du club à long terme ?
On aimerait pérenniser le club à ce niveau. Aller chercher un quart de finale pour notre première saison en Élite 1, c’est très positif. À l’avenir, on aimerait encore passer un cap sportivement. Rivaliser à terme avec les meilleures équipes du championnat. Et même pouvoir les battre. C’est la quatrième saison que les Amazones sont liées au FC Grenoble. On a vu l’évolution depuis. L’image du FCG a permis d’attirer un staff compétant. Avec un projet de jeu commun entre les garçons et les filles. Il y a une véritable osmose autour du club. Et puis en termes de notoriété, depuis que nous sommes affiliées au FC Grenoble, les gens s’intéressent beaucoup plus à nous. On le remarque au quotidien. L’engouement grandit autour de nous.
Photo à la Une : (@FCGrenoble Amazones)