La star cubaine aux soixante-trois sélections, Nancy Carrillo (33 ans), a rejoint cet hiver le Volero Le Cannet avec l’ambition de remporter un titre, elle qui a déjà évolué en France sous le maillot du RC Cannes en 2016.
Elle a gagné pratiquement partout où elle est passée. Et à trente-trois ans, après des expériences au Brésil, en Russie, en Chine et plus récemment en Suisse, Nancy Carrillo a décidé de poser ses valises cette hiver sur la Côte d’Azur, direction Le Cannet jusqu’à la fin de saison. Une arrivée rendue possible grâce au partenariat qu’entretient l’entité française avec son homologue suisse du Volero Zurich, club dans lequel la pointue cubaine aux soixante-trois sélections a remporté l’an dernier le championnat et la Coupe de Suisse. Médaillée de bronze aux Jeux olympiques d’Athènes, en 2004, la native de La Havane s’apprête à vivre sa deuxième expérience en France, après un court passage du côté du Racing Club de Cannes, en 2016. Mercredi dernier, à l’issue d’une séance matinale à la salle Maillan du Cannet, Nancy Carrillo s’est confiée, en espagnol, sur son retour en France et sur ses expériences en Russie et en Chine. Extraits.
Nancy, après Cannes, il y a quelques années, vous voilà de retour en France et sur la Côte d’Azur…
(Elle sourit) Je ne m’attendais pas à venir ici. Je suis d’abord venu m’entraîner, puis le club m’a fait signer jusqu’à la fin de la saison. J’avais déjà joué quelques mois à Cannes, il y a trois ans. J’aime beaucoup la région. Je me sens bien dans le sud de la France, sur la Côte d’Azur.
Quels sont vos ambitions cette saison ?
J’espère gagner à nouveau, ici, avec le Volero Le Cannet ! Le club a beaucoup d’ambitions. Nous allons tout faire pour décrocher un titre et nous qualifier pour la prochaine Ligue des champions.
Vous avez évolué en Russie (Omichka Omsk) et en Chine (Tianjin Volleyball, Guangdong Evergrande). Pouvez-vous nous parler de ces expériences ?
Ce sont des aventures humaines extraordinaires. J’ai eu la chance de vivre au sein de cultures complétement différentes de la mienne. En Russie, la nourriture n’est pas la même. Le climat non plus. Il fait très froid ! En Chine, les gens adorent le volley. L’ambiance, l’engouement, c’était incroyable. J’ai beaucoup appris là-bas que ce soit sportivement ou humainement. Le volley, lui, n’est pas le même. Le jeu est beaucoup plus rapide, alors qu’en Europe, le jeu est plus lent. Il fallait s’adapter. Mais la Chine m’a beaucoup plu.
La sélection cubaine, elle, ne vous manque pas trop ?
J’ai pris ma retraite internationale il y a maintenant sept ans. Je suis un peu nostalgique quand j’y repense. Après la médaille de bronze aux Jeux olympiques d’Athènes, en 2004, nous sommes toutes parties dans des championnats étrangers pour poursuivre notre carrière. Et quand nous nous écrivons, de temps en temps, on se remémore souvent les souvenirs de la sélection. C’est beaucoup d’émotions. Ce souvenir restera à jamais gravé en nous.
Vous voir évoluer sous le maillot du Cannet l’an prochain, c’est possible ?
Pour l’instant, je n’ai signé que jusqu’à la fin de la saison. Je ne sais pas encore de quoi mon avenir sera fait et dans quel club je jouerai l’an prochain. Je prends année après année. On verra au moment venu.
D’ici là, vous parlerez français ?
(Elle rigole) Je n’aime pas le Français ! Il y a quelques phrases qui ressemblent à l’espagnol, mais votre langue est trop difficile pour moi.
Photo à la Une : (@FIVB)