Dans une interview pour Le Parisien, Nodjialem Myaro s’est confiée sur son programme chargé durant le confinement. La présidente de la Ligue Féminine de Handball est également psychologue et a connu une période mouvementée.
L’ancienne championne du monde 2003 avec les Bleues a été fortement mobilisée durant le confinement. Face au Covid-19, la planète sport a été fortement touchée. Myaro Nodjialem, présidente de la Ligue féminine de Handball a été sollicitée pour y faire front. Des réunions de Comités aux cellules de crises, elle n’a eu aucun répit.
Un soutien aux sportifs
Durant ce confinement, Myaro Nodjalam n’a pas cessé son activité de psychologue. « J’ai une chance, c’est que j’ai vraiment plaisir à aller travailler. Si je ne me sentais plus capable de le faire, pour une raison ou pour une autre, j’en sortirai. » Venir en aide aux sportifs a été l’une de ses activités principales. « Parce que tout voir s’arrêter d’un coup, passer soudain d’une hyper à une hypo-activité, peut être déstabilisant, dit-elle. Chez certains, ça peut se traduire par une agressivité inhabituelle, pour d’autres mener à la dépression… » En temps normal, la championne du monde accompagne les athlètes dans leurs performances au CREPS de Toulouse. Mais aussi, lors de moments plus compliqués, avec des blessures au sein des cliniques Médipôle et Rive Gauche.
Une mise en lumière des violences
En plus de l’aide aux sportifs, la présidente de la LFH accompagne de nombreux cas de violences conjugales ou d’infanticides. « La période de confinement, qui a mis en lumière beaucoup de violences, m’a renvoyée à tout un tas d’histoires vécues. Mais celles-ci imposent de continuer à se battre! » La clé pour parvenir à soutenir ces personnes est selon elle de « savoir conserver de l’affect tout en évitant l’affectif ».
Photo à la Une (@Nodjialem Myaro)
Un commentaire
Pingback: Nodjialem Myaro réélue à la tête de la Ligue Féminine de Handball – Le Sport au Féminin