Élue meilleure internationale de l’année 2019 lors de la nuit du rugby, Pauline Bourdon est ambitieuse pour l’année qui s’ouvre. Elle en a parlé à nos confrères du Figaro. Morceaux choisis.
Le rugby féminin est mieux considéré
“Depuis peu oui. Et c’est très bien. Pour la deuxième année consécutive, par exemple, les femmes ont été invitées à la Nuit du Rugby. On se bat tout le temps pour la reconnaissance du rugby féminin. On n’est pas encore reconnue à 100%, pas encore autant que les hommes, mais, petit à petit, on fait notre nid. On commence à avoir une place dans la Fédération. A nous de continuer à produire du beau jeu et, surtout, d’avoir des résultats pour qu’on soit encore plus suivies.
La prochaine Coupe du monde
On vise le titre de championne du monde en 2021. On travaille dur tous les jours pour cet objectif. On ne peut pas se satisfaire de battre de temps en temps les Anglaise ou les Néo-Zélandaises. Il faut que ce soit plus constant côté performances.
Le Championnat de France
Le nouveau championnat, le Top 16 avec ses deux poules de huit, a vraiment instauré des niveaux d’écart importants. J’espère que ça va être changé la saison prochaine. Car ça ne nous met pas dans de bonnes conditions. On manque de rythme quand on arrive en équipe de France pour les grandes échéances. Et, par rapport aux médias, ce championnat ne nous met vraiment pas en valeur. J’espère, et tout le rugby féminin, espère que la formule du championnat va vite changer.”
Photo à la Une : (@DR)