Auteure de deux très bonnes performances face à la Corée puis contre le Brésil, Amandine Leynaud est l’une des rares joueuses tricolores à être au niveau des exigences d’un Championnat du monde.
28 arrêts en deux matchs pour la gardienne de Gyor
Très bien entrée dans ce Mondial en réalisant douze parades contre la Corée du Sud, Amandine Leynaud est une joueuse clé de l’équipe de France depuis plus de quinze ans maintenant. Vainqueur la saison dernière de la Ligue des champions, la Tricolore de 33 ans a tout gagné que ça soit en club ou en sélection. Après ce premier match positif, la gardienne d’1m78 a encore réalisé une superbe performance contre le Brésil avec près de seize arrêts. Décisive de nombreuses fois, en début et en fin de partie, la surnommée « doudou » permet à l’équipe de France de toujours croire à la qualif’ malgré ce nul contre le Brésil. Et ça, c’est déjà énorme au vu du jeu produit par les filles de Krumbholz.
Laura Glauser et Cléopatre Darleux manquent aux Bleues
Toutes les deux absentes du Mondial, Laura Glauser et Cléopatre Darleux sont des gardiennes de classe internationale. La première n’est pas là en raison d’une blessure partielle aux ligaments croisés contracté mi-octobre tandis que la seconde est en congé maternité. Pour la première compétition internationale depuis plus de dix ans, aucune de ces deux gardiennes est la doublure d’Amandine Leynaud. Olivier Kurmbholz avait récemment déclaré : « Vu la formule de la compétition, il est inconcevable d’imaginer Amandine tenir la baraque pendant toute la durée de la compétition. Donc la jeune gardienne qui l’épaulera aura un rôle important à jouer à son relais. » La doublure des Bleues cette année est Catherine Garbiel, qui a joué seulement sept minutes sur ces deux rencontres (elle n’a pas joué face au Brésil) pour aucun arrêt. Une statistique loin d’être rassurante malgré le top niveau d’Amandine Leynaud.
Sa déclaration à l’issue du nul contre le Brésil
« À chaud, c’est un peu difficile de dire ce qui manque. C’était un match complet je pense, on a peut-être perdu des ballons aux moments importants, alors qu’on pouvait un peu se libérer du money time on n’a pas su le faire. Et le Brésil a très bien joué à la fin et c’est ce qui fait la différence. Très clairement, on a grillé nos jokers. Ça va être compliqué d’aller très loin dans cette compétition même si ça reste possible, mais quand ça dépend plus trop de toi c’est un peu difficile. J’ai envie de retenir qu’on a fait des bonnes choses quand même et j’espère qu’on va continuer à monter en charge et ne pas rester sidérées par ce genre de matches. Le chemin est très long, on le sait car on l’a déjà vécu par le passé. Donc on va essayer de corriger tous les défauts qu’on a pu voir au plus vite. »
Photo à la Une : (@EquipesFranceHand)