Neuvième du championnat de Ligue A Féminine de Volley, le Paris Saint-Cloud Stade Français a manqué les playoffs cette saison. Une déception pour Nicole Szyba. Dans un long entretien, la centrale de 21 ans est revenue sur la saison des roses et bleues.
Quel est le meilleur souvenir de la saison ?
C’est difficile de n’en choisir qu’un. Il y a tout d’abord ma première entrée sur le terrain lors du match contre Chamalières au service. Puis la qualification pour le final four de la Coupe de France à l’issue de 5 sets face a Marcq en Baroeul. Et le final four : malgré les deux défaites, être titulaire dans le palais des sports de Mulhouse, sur le taraflex tricolore et devant des milliers de personnes c’était impressionnant.
Si il n’y avait qu’un regret ce serait lequel ?
Ne pas s’être qualifié pour les play-offs.
Comment avez-vous géré le temps entre études, engagement CFC, double appartenance professionnelle et élite….sans oublier les temps de transport ?
Les journées étaient longues : pour un entraînement journalier de 3-4 h, en général de 14 à 18h je devais partir de chez moi a 12h30 car j’ai une heure de transport. Après je rentrais vers 19h-19h30. Heureusement le mercredi et vendredi l’entraînement était plus léger le matin, donc j’avais l’après-midi pour étudier. En Elite j’ai pu jouer quelques matchs durant l’année lorsque le calendrier le permettait. C’était une première de jouer a ce niveau.
Quel regard portez vous sur l’équipe ?
Elle était TOP. Il y avait une très bonne entente, une bonne ambiance, c’était un groupe soudé, on travaillait bien ensemble. Cela reste pour moi un mystère qu’avec tous ces points positifs on n’ait pas réussi a avoir une meilleure place au classement.
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre saison ?
Je me sens grandie ! Cela a été une année importante pour moi car malgré le résultat final j’ai eu beaucoup d’opportunités pour une première année en Pro. J’ai beaucoup appris et progressé et cela grâce a l’entraîneur et a mes coéquipières qui étaient toujours bienveillantes avec moi en me donnant leurs conseils et en m’encourageant sur le terrain. Elles avaient les mots justes pour me rassurer. Je ne suis plus la même qu’au début de l’année… et comme l’a dit une coéquipière « maintenant tu n’es plus le bébé de l’équipe, la petite CFC, maintenant tu fais partie des grandes ».
La dernière marche pour les play-offs a été ratée, explication ?
Ce fut une désillusion pour tout le mondeje pense.. On ne rate pas les play-offs sur le dernier match contre Marcq en Baroeul mais sur des matchs avant où on laisse filer 1 set par ci,1 set par là . Il nous fallait 2 sets pour être qualifié, et lors de ce match nous n’en avons gagné qu’un. La blessure de notre ailière Monica Salkute au premier set nous a par ailleurs handicapé. C’est donc une confirmation : durant la saison chaque point, chaque set compte car en fin de saison cela peut faire la différence.
Le club vous a fait confiance et vous avez décidé de rester professionnelle avec les Mariannes, pourquoi ?
Lorsque le club m’a annoncé qu’il souhaitait poursuivre l’aventure avec moi la saison prochaine j’étais très contente. C’est un club dans lequel je me sens bien, qui m’a permis de progresser et de faire mes premiers pas dans ce monde professionnel. Le projet du club et mon projet personnel, qui était un facteur important pour moi, m’on séduit. Ainsi un autre avantage non négligeable, celui d’avoir le club à proximité de chez soi.
Un objectif pour 2019-2020 même si tu ne connais pas l’équipe à ce jour ?
Etre dans le top 5. On sait que ça sera une année de transition mais cela ne veut pas dire sans objectif. J’espère qu’on aura une équipe sympa, des joueuses avec de belles qualités sportives et humaines. Et surtout une équipe qui joue avec le cœur et donne le meilleur de soi pour ne pas avoir de regrets. Et pourquoi pas prendre notre revanche en coupe de France et aller chercher le podium
Photo à la Une : (@Maurice Kloetzlen/Nicole Szyba)