Alors qu’elles s’apprêtent à disputer une saison particulièrement dense au niveau du programme, les joueuses de l’Equipe de France ont achevé, le 7 août dernier, leur deuxième stage de préparation post-confinement. Le tout avec décontraction.
« Je crois qu’après ce qu’on vient de traverser, les filles étaient vraiment contentes de se retrouver, en ce moment avec le soleil c’est d’autant plus agréable. Même si on travaille dur, qu’il fait chaud, l’ambiance reste légère, très bon enfant. Pour tout vous dire, on ne s’occupe même pas de faire des activités pour la cohésion du groupe. Elles l’ont, la cohésion. Mercredi après-midi elles étaient en off, elles ont organisé un tournoi de pétanque. » Les mots d’Annick Hayraud pour Rugbyrama sont rassurants concernant l’état d’esprit de ses joueuses. A un an du mondial, la manager du XV de France se réjouit du déroulement du premier des deux stages estivaux auxquels participent les Bleues. Réunies du 2 au 7 août dernier au Centre National du Rugby, les athlètes ont pu retrouver un cadre qui leur est bien familier, même si le niveau physique individuel de chacune était très disparate : « Certaines joueuses avaient déjà repris en club, d’autres non, on doit donc adapter les stages et limiter les blessures » a souligné l’ancienne demi-d’ouverture de l’équipe de France.
Un calendrier 2020-2021 overbooké
Pour le groupe, le prochain rendez-vous est déjà coché. Du 17 au 21 août prochain, le deuxième stage devrait lancer les Bleues dont une préparation beaucoup plus approfondie. Une préparation qui aura son degré d’importance pour les mois à venir. 2021 sera l’année de la Coupe du Monde, mais également des Jeux Olympiques pour les septistes, comme Romane Ménager (24 ans, 35 sélections) qui enchaîne les stages entre l’équipe à 15 et à 7. « On monte crescendo avec ces trois stages, et on ne perd pas de vue notre objectif, qui est maintenant dans un an. Ça fait 3 ans qu’on y pense à cette Coupe du monde. Ça nous titille un peu. Il n’y a que la vérité du terrain qui compte, on a une grosse année qui arrive, et on veut vraiment montrer notre vrai visage. » a confié la capitaine Gaëlle Hermet (24 ans, 25 sélections).
Avant cela, les Françaises devront bien négocier les derniers matches du Tournoi des VI Nations 2020 (le 24 octobre contre l’Ecosse et face à l’Irlande la semaine suivante), et auront l’honneur de défier les Anglaises, véritables bête noire de la France, pour leur tournée de novembre. Le chemin est donc lancé pour la 4ème nation mondiale, qui a réalisé le Grand Chelem en 2014, 2016, et 2018, mais qui peine encore à confirmer sur la scène planétaire. 2021 sera peut-être l’année de l’éclosion.
Photo à la Une : (@FFR)
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