Les numéros 4 mondiales vont tenter de faire mieux que l’année précédente en s’appuyant sur la continuité. Quelques ajustements sont tout de même au programme.
Avec un podium à Hamilton ainsi que trois quatrièmes places, les Françaises ont ponctué une saison prometteuse, malheureusement stoppée par le Covid-19. Si le prochain objectif est de décrocher leur ticket olympique, les Bleues ont en tout cas prouvé qu’elles pourraient compter sur la scène internationale du Seven’s féminin à l’avenir. Avec, cette saison, de nouvelles têtes venues solidifier le niveau d’une nation déjà bien rodée.
Les arrivées
Chloé Jacquet
A tout juste 18 ans, la prodige du LOU a déjà fait ses classes dans le Seven’s, participant à plusieurs tournois avec les 7s U18. Titulaire à XV depuis plus d’un an, l’ex Viriatie possède déjà une expérience certaine pour son jeune âge, dans un milieu où le surclassement n’est que peu validé pour privilégier la santé des joueuses.
Romane Ménager
Grande révélation du Championnat du Monde Universitaire remporté par les Bleues en 2018, la soeur de Marine, impériale à XV avec son club de Montpellier et promue titulaire en Equipe de France, va pouvoir faire parler sa puissance au centre du terrain. À 24 ans, et à déjà 38 sélections à XV, Romane Ménager va avoir l’occasion de passer un nouveau cap avec les exigences du 7s en vue de la préparation des JO. Une valeur sûre, qui est déjà une des meilleures troisième ligne d’Europe.
Doriane Constanty
Gravement blessée aux ligaments l’année dernière, l’ailière du Stade Français avait déjà participé à une compétition de 7s avec les Bleues, en septembre 2018 lors de l’étape à Kazan. Portée par un parcours atypique (elle n’a démarré le rugby qu’en 2015 après plusieurs années de basket), Doriane Constanty apportera une touche intéressante de folie pour conclure les actions.
Les départs
Marjorie Mayans
Malgré son objectif d’arrêter le 7s après les JO de Tokyo, le report de la compétition a changé ses plans. « Je ne vais pas faire encore 15 ans de rugby, donc j’ai envie de retrouver mon premier amour, le XV », a déclaré la joueuse de Blagnac, capée à 40 reprises en Equipe de France à XV.
Lenaïg Corson
Ce n’est pas réellement une surprise : la Rennaise avait déjà fait part de ses envies de départ plus tôt dans l’année. La détermination de ‘Lény’ manquera certainement aux Françaises dans les moments clés des rencontres.
Julie Annery
Ce n’est sans doute qu’une pause dans le 7s. Mais pour Julie Annery, 25 ans, l’objectif est clairement la prochaine Coupe du Monde à XV. Cela passera forcément par une grosse saison à XV, avec son club du Stade Français.
Le bonus : un pôle France spécialisé 7s enfin créé!
Dans l’objectif d’intégrer progressivement des jeunes joueuses sans piocher dans les clubs de XV, un nouveau programme va voir le jour cette année. Plusieurs joueuses issues des équipes de France jeunes basculeront vers ce cursus, afin d’enrichir au mieux le vivier de l’équipe à sept A, et de préparer les jeunes joueuses aux exigences du plus haut niveau.
Photo à la Une : @FFR
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