Serena Williams, toujours à la conquête de son 24ème titre en Grand Chelem, a été mise sur la touche par Elena Rybakina en huitième de finale de Roland-Garros ce dimanche. Rien d’étonnant au vue de son début de compétition, l’Américaine n’a pas eu les armes face à la puissance de la Kazakh et ses 21 coups gagnants.
Dix-huit ans séparaient les deux adversaires de la rencontre du début de soirée, ce dimanche lors des huitièmes de finale de Roland-Garros. L’une victorieuse des deux Roumaines Begu et Buzanzescu et de sa compatriote Danielle Collins, l’autre conquérante face à la jeune française Jacquemot et contre Hibino et Vesnia en deux courts sets. Les deux tenniswomans jouaient l’une contre l’autre pour la première fois sur le circuit WTA.
Marqué par trois jeux blancs en début de partie, dont deux en faveur de la jeunesse, c’est l’inexpérience qui a primé à l’entrée de ce match. D’un coup droit croisé, la Kazakhe a rapidement breaké l’Américaine. A deux reprises l’histoire se répète, mais pour la seconde fois Williams débreake son adversaire. Rapidement, la fougue de Rybakina fait tourner la tête à la triple lauréate de Roland Garros et lui permet de s’envoler pour les quarts de finale. En 1h19, l’histoire est réglée 6-3 7-5, la Kazakh rejoint la Russe Anastasia Pavlyuchenkova en quarts de finale. Celle qui vivait son 64ème huitième de finale de Grand Chelem voit l’ombre d’une 24ème couronne s’envoler et c’est la tête basse que Williams a quitté le court. Elle n’a pas su tenir le coup face à celle qui, n’était pas encore née, lorsqu’elle participait à son premier Roland Garros en 1998.
A 39 ans, la sœur de Vénus ne semble pas vouloir poser sa raquette. En conférence de presse elle confie avec des projets en tête mais ne pas encore penser à raccrocher les baskets. Le prestigieux tournoi de Wimbledon est le centre de son attention pour le début de l’été. Il aura lieu du 28 juin au 11 juillet, mais en attendant Williams ne compte pas participer à d’autres tournois en guise d’entraînement. Sur le gazon vert d’Angleterre, elle usera de son coup droit d’anthologie, qui apeurait sa jeune adversaire du jour, pour tacher de faire mieux que sur la terre-battue parisienne. La terre, une surface qui ne semble plus du tout convenir à l’inoxydable Serena Williams.
Photo à la Une : (@AFP)