La manager du XV de France féminin s’est longuement confiée pour la Fédération Française de Rugby sur les échéances à venir des Bleues, actuellement en plein stage estival à Marcoussis et déjà tournées vers la Coupe du monde 2021 qui se tiendra du 18 septembre au 16 octobre en Nouvelle-Zélande.
« Pour nous, cette saison est déterminante, affirme la sélectionneuse du XV de France féminin. Dans quel contexte allons-nous pouvoir nous préparer ? On sait qu’en 2021, c’est la Coupe du monde. Si nous ne sommes pas dans les derniers instants, notre préparation pour cet objectif démarre ici. On sait qu’il ne faut pas attendre pour se préparer. Cela fait longtemps que je le dis aux joueuses, c’est maintenant que nous travaillons pour cette compétition, ajoute-t-elle. Si nous avons programmé ces stages en août c’est qu’au même moment l’an prochain on sera très proche de l’échéance. Il faut bien se préparer, vraiment habituer notre corps à travailler dans le dur, il faut que les filles puissent supporter les charges de travail. Toutes ces choses n’arrivent pas du jour au lendemain. C’est une longue préparation depuis le dernier mondial, nous y travaillons et là il faut enchaîner. C’est de la continuité, à chaque fois nous montons un palier supérieur. »
Actuellement à Marcoussis, les Bleues se préparent à vivre une saison éprouvante, entre championnat de France, Tournoi des Six Nations et Coupe du monde en ligne de mire. « Nous avons été obligées forcément de revoir nos attentes un petit peu à la baisse puisque les conditions de confinement n’ont pas été les mêmes pour toutes les joueuses. L’état de forme est différent alors sur ce premier stage, on s’est adapté. Nous travaillons par groupe de « niveau » si je puis-dire. L’idée est de véritablement les remettre en forme et de ne pas les blesser. On espère ensuite pour le stage du 17 au 21 août que nous pourrons monter dans un peu plus d’intensité. Jusqu’ici, cela reste un peu « light ». Nous allons monter crescendo. L’idée est de retrouver le terrain, certains automatismes car certaines n’ont pas retouché de ballon de rugby depuis des mois. Toutes n’ont pas pu reprendre en club alors l’idée est de retrouver toutes ses sensations, tout le plaisir et notre état d’esprit. »
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