Le Paris Saint-Germain s’est imposé ce dimanche soir en demi-finale de la Coupe de France face à Bordeaux (1-2). Face à une vaillante équipe girondine, les Parisennes ont fait la différence dans le money-time.
Cette rencontre laissera surement un goût amer aux Girondines de Bordeaux. Devant un public de mille personnes pour l’occasion au Stade Jean-Antoine-Moueix de Libourne, les Bordelaises avaient envie de créer l’exploit, de s’offrir tout simplement une première finale historique en Coupe de France. Face au PSG, lauréat de l’édition 2018, les coéquipières de Charlotte Bilbaut ont pu y croire durant une bonne partie de la rencontre, avant d’être rappelé à la réalité dans les 20 dernières minutes. Après avoir parfois souffert face à une attaque bordelaise plutôt inspirée, les Parisiennes ont renversé la tendance en seconde période (2-1) pour filer en finale face à son meilleur ennemi, l’Olympique Lyonnais.
Un Bordeaux incisif, un Paris décisf
Pour le retour à la compétition, les deux équipes ont montré de l’appétence durant les premières minutes de la rencontre. Un match plaisant, avec quelques occasions de part et d’autre. Marie-Antoinette Katoto ou Kadi Diani ont su se montrer dangereuse face à la cage, manquant le cadre. Mais après une vingtaine de minutes de jeu, c’est finalement Bordeaux qui a réussi à ouvrir la marque sur une belle inspiration de Katja Snoeijs. Sur une mauvaise passe de Lawrence en retrait à destination d’Irène Paredes, la Néeerlandaise, arrivée cet été, a coupé la trajectoire de la passe pour filer seule au but. Conduite de balle impeccable pour se présenter face à Endler et l’ajuster d’un plat du pied imparable.
Les Parisiennes ont dû attendre le retour des vestiaires pour montrer un tout autre visage. Les joueuses d’Olivier Echouafni ont imprimé un rythme plus élevé pour se créer des occasions plus franches. C’est finalement le pied de Nadia Nadim qui aura réussi à faire la différence. La Danoise a d’abord apporté du danger sur un coup franc à la 47ème minute, échouant sur le poteau de Romane Bruneau. C’est sur corner que la milieu de terrain trouve la tête d’Irène Paredes pour égaliser et se relancer dans cette demi-finale.
Si les rentrées de Sara Däbritz et de la recrue parisienne Ramona Bachmann ont fait du bien dans l’animation, le PSG a bien failli se faire surprendre à la 73ème minute sur une nouvelle erreur. Un ballon anodin mal renvoyé par la défense parisienne, et Khadija Shaw était toute proche de débloquer son compteur sur une reprise de volée pleine d’inspiration. Le poteau est une nouvelle fois intervenu pour laisser les deux équipes sur un score d’équité. C’est finalement le banc du PSG qui aura fait la différence dans les dernières minutes. Les rentrées de Signe Bruun, Danoise recrutée cet été, et de Sandy Baltimore ont été salvatrices. A la 84ème minute, la Française a fait la différence balle au pied pour servir parfaitement dans la course la Danoise qui a fini d’un peu académique, mais efficace, pointu pour transpercer les filets de Bruneau. On n’en restera là, même si le PSG aurait pu aggraver le score dans les dix dernières minutes de la rencontre.
Un remake de la finale 2018
Dans la difficulté face à Bordeaux, le PSG se présente une nouvelle fois en finale de la Coupe de France, deux ans après celle gagnée contre l’Olympique Lyonnais. Ca tombe bien, ce sera le même adversaire que les Parisiennes croiseront en finale à l’Abbé Deschamps à Auxerre dimanche prochain. Les Fenottes ont également connu des difficultés à venir à bout de Guingamp (1-0) et tenteront de conserver leur titre, acquis l’année passée face au LOSC (3-1).
Photo à la Une : (@Girondins Bordeaux/Twitter)
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