Six ans après leur premier match au Kazakhstan, les Bleues sont de retour à Astana pour lancer leur campagne de qualifications pour l’Euro 2021. Déjà présentes en 2013, Wendie Renard et Gaëtane Thiney se souviennent encore de ce périple. Extraits.
Elles y sont, à nouveau, près de six ans après. Tout comme Sarah Bouhaddi et Eugénie Le Sommer, Wendie Renard et Gaëtane Thiney retrouveront ce mardi après-midi le Kazakhstan, pour l’ouverture des qualifications à l’Euro 2021. L’occasion de se rappeler aux souvenirs de ce périple, déjà effectué en 2013. « Je me souviens des conditions difficiles », se remémore Wendie Renard, qui n’a pas oublié ce trajet de plus de sept heures, direction Astana, située à 6 000 kilomètres du territoire français. « Nous voyageons toujours dans les meilleures conditions, à l’époque comme aujourd’hui, raconte de son côté Gaëtane Thiney. Mais entre le temps passé en avion et les quatre heures de décalage horaire, nous avions été obligées de nous adapter et de faire particulièrement attention au sommeil, à l’hydratation, à l’alimentation. En somme, tout ce qui ne se voit pas sur le terrain mais qui est incontournable pour être apte. Nous étions prêtes il y a six ans, nous le sommes de nouveau cette année. »
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« Des enfants jouaient même dessus avant d’être gentiment évacués, précise Renard. On ne s’attendait pas à ce genre de choses. Mais il faut faire abstraction de tout cela et rester concentrées sur le match. Quand on a vu l’état du terrain et sa dureté, ressenti la chaleur, on a compris que la rencontre allait être difficile. Nous n’avions pas le choix, il fallait entamer la rencontre de la meilleure des manières. On l’a fait. On marque quatre buts dont un doublé de Gaëtane (Thiney). La seconde période a été plus difficile et on pensait toutes à une chose : ne pas prendre de coups et conserver le score. On s’est adaptées. On a, par exemple, moins porté le ballon et essayé de jouer de manière plus simple. Il faut simplement avoir conscience que des difficultés, dues à l’environnement extérieur, peuvent toujours survenir. »
« On a croisé peu de monde la dernière fois. J’espère qu’il en sera autrement même si on sait que le football féminin n’est pas aussi développé et populaire qu’en France. Et surtout, j’espère que le terrain sera moins sec ! »
De Gaëtane Thiney, à propos du Kazhymukan Munaitpasov Stadium de Shymkent, où jouera l’équipe de France ce mardi après-midi (17h).
Photo à la Une : (@Julia Chenu-Photos/Antonio Mesa)
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