Quelques jours après l’épilogue de cette Coupe du Monde 2019 couronnée de succès, il est temps de faire le point sur les joueuses qui ont marqué de leur empreinte le Mondial. Retrouvez l’équipe type de la compétition.
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Sari Van Veenendaal (Gardienne, Pays-Bas) :
La gardienne des Oranjes a été impériale lors de cette Coupe du Monde. Des arrêts exceptionnels, une présence constante dans les airs et une très bonne lecture du jeu, la dernière rempart néerlandaise a rendu de grands services à son équipe. En finale, elle a une nouvelle fois répondu présent en signant des arrêts de grande classe face à l’armada offensive des USA.
Lucy Bronze (Arrière-droite, Angleterre) :
La latérale droite des Lionesses a été étincelante tout au long de la compétition. Inusable sur son côté droit où elle a multiplié les aller-retour, elle s’est surtout montrée décisive en inscrivant un but sublime face à la Norvège et en délivrant deux passes décisives. La défenseuse de l’OL a parcouru près de 68 km lors de ce Mondial et n’a commis que 7 petites fautes.
Nilla Fischer (Défenseuse centrale, Suède) :
L’expérimentée défenseuse des Blågult peut dire adieu à sa sélection avec le sentiment du devoir accompli. Pour sa dernière Coupe du Monde, elle a rassuré sa défense de bout en bout. Elle a compensé son déficit de vitesse par un placement et une lecture du jeu irréprochable. A l’occasion de la petite finale remportée par la Suède face à l’Angleterre, elle a sauvé son équipe en toute fin de match en sauvant un ballon sur sa ligne. Symbolique.
Stephanie Houghton (Défenseuse centrale, Angleterre) :
La capitaine des Lionesses a été l’une des grandes artisanes du superbe parcours de l’Angleterre dans cette Coupe du Monde. Impériale dans les duels et très précise à la relance, l’expérimentée défenseuse de Manchester City se souviendra longtemps de son penalty manqué en toute fin de match face aux USA en demi-finale. Cruel.
Desiree Van Lunteren (Arrière-droite, Pays-Bas) :
Très présente offensivement et solide en défense, la latérale des Bataves a été remarquable tout au long de ce Mondial. En finale, elle a tenu la dragée haute à la superstar Megan Rapinoe. Elle a délivré une passe décisive et a parcouru 73km (soit plus de 10 km par match).
Amandine Henry (Milieu défensive, France) :
La capitaine des Bleues a tenu son rang lors de ce Mondial. Probablement la meilleure tricolore lors de ce tournoi, la sentinelle de l’OL a été l’une des rares cadres à être au niveau. Indispensable dans l’organisation tactique et dans l’équilibre collectif de l’équipe de France, elle a également inscrit deux buts, dont un crucial au bout des prolongations face au Brésil, qui a propulsé les Françaises en quart de finale.
Sara Däbritz (Milieu centrale, Allemagne) :
La future milieu de terrain du PSG a été la meilleure joueuse de la NationalMannschaft lors de ce Mondial. Trois buts inscrits, une passe décisive et un rôle de box-to-box précieux pour les doubles championnes du monde. Si les Allemandes ont connu une sacré désillusion en tombant en quart de finale face aux Suédoises, elles pourront se réjouir de l’éclosion de leur pépite seulement âgée de 24 ans. Le PSG aussi.
Rose Lavelle (Milieu centrale, USA) :
La jeune milieu de terrain des Stars and Stripes et l’une des révélations de cette Coupe du Monde. La joueuse des Washington Spirit a crevé l’écran et a montré toute l’étendue de son talent lors de cette compétition. Une technique hors pair, une vision de jeu incroyable et une capacité a multiplier les efforts qui ont fait des ravages. Buteuse lors de la grande finale, Rose Lavelle a impressionné et semble promise à un très bel avenir.
Megan Rapinoe (Ailière-gauche, USA) :
Elue soulier d’or de cette Coupe du Monde 2019, Megan Rapinoe a été incroyable pendant ce mois de compétition sur le sol français. Six buts inscrits (dont 3 pénaltys), deux doublés en huitièmes puis en quarts de finale et un but en finale. Les grandes joueuses répondent présent lors des grands rendez-vous, et la charismatique ailière américaine aux cheveux rose a confirmé son statut de superstar lors de ce Mondial. Sur les terrains comme en dehors, la Californienne a été l’une des attractions du tournoi. What Else ?
Ellen White (Attaquante, Angleterre) :
L’attaquante de l’Angleterre a atteint le sommet de son art lors de ce Mondial 2019. Indispensable en point d’appui et dans le jeu en une touche, la buteuse a fait parler toute sa classe et son sang-froid en inscrivant 6 buts. La numéro 18 des Lionesses s’est également vue refuser 3 buts par la VAR sur des situations litigieuses, et elle n’a tiré aucun des quatre penaltys obtenus par son équipe.
Kadidiatou Diani (Ailière-droite, France) :
C’est la révélation de cette Coupe du Monde pour l’équipe de France. Kadidiatou Diani a explosé aux yeux du grand public pendant ce mois de compétition. Sa vitesse et sa technique ont donné le tournis à tous ses adversaires et elle a été l’élément déclencheur de la plupart des offensives tricolores. La Parisienne a délivré une passe décisive face au Brésil en quart de finale, mais à seulement 24 ans, elle incarne l’avenir et a été l’une des rares satisfactions pour la France sur le plan offensif.
Les autres nominées pour l’équipe type :
- Hedvig Lindahl (Gardienne, Suède)
- Griedge M’Bock (Défenseuse, France)
- Elena Linari (Défenseuse, Italie)
- Sherida Spitse (Milieu, Pays-Bas)
- Kosovare Asslani (Milieu, Suède)
- Valentina Giugliano (Milieu, Italie)
- Julie Ertz (Milieu, USA)
- Samantha Kerr (Attaquante, Australie)
- Alex Morgan (Attaquante, USA)
- Sofia Jakobsson (Attaquante, Suède)
Photo à la Une (@FIFA)