L’absence de Dzsenifer Marozsan, les performances du Japon, l’intervention outrageante de la VAR, la programmation de la finale ou une Eugénie Le Sommer hors-sujet.. Retrouvez les cinq flops de la Coupe du Monde 2019.
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1. Eugénie Le Sommer n’est pas sortie de sa lampe
L’une des stars de la Coupe du Monde n’a pas répondu présent. Placée sur le côté gauche par Corinne Diacre, l’attaquante lyonnaise n’a jamais été en vue. Certes, elle aura délivré une passe décisive et deux buts (dont un sur pénalty face à la Norvège), mais son impact dans le jeu aura été en deçà des attentes. En phase finale, face au Brésil ou aux Etats-Unis, la Grassoise a raté pratiquement tout ce qu’elle a entrepris.
2. L’arbitrage et la VAR remis en question
Un nombre de pénalty ahurissant, certains à retirer lorsque les gardiennes s’avançaient trop, le temps perdu pour valider un but ou l’imbroglio de la rencontre entre le Cameroun et l’Angleterre. La VAR a beaucoup pesé sur cette Coupe du Monde, et les amoureux du ballon rond n’auront pas forcément apprécié. L’assistance vidéo a été le facteur X de certaines rencontres. Elle est intervenue bien trop souvent pour indiquer à l’arbitre un pénalty possible. Son intervention pour signaler que la gardienne n’avait plus de pied sur la ligne lors du tir de ce dernier a également été pointée du doigt par de nombreux détracteurs.
3. Trois finales le même jour
Dimanche 7 juillet, pour la grande finale de la Coupe du Monde, Etats-Unis et Pays-Bas ont du s’affronter à 17h00. Horaire incongrue pour le point d’orgue d’un mondial, qui a pour origine la programmation de deux autres finales le même jour, celle de la Copa America et de la Gold Cup. « C’est la finale de la Coupe du monde, on devrait annuler tout le reste ! Je ne sais pas comment on a pu en arriver là, comment ils ont pu ne pas y penser » a déploré Megan Rapinoe quelques heures avant de soulever le titre mondial.
4. Dzsenifer Marozsan, à un doigt de pied de jouer
Meilleure joueuse du championnat de France lors des deux dernières saisons, Dzsenifer Marozsan n’aura disputé que 135 minutes durant ce Mondial. L’attaquante de la Nationalmannschaft a contracté une blessure (fracture de l’orteil) dès le premier match contre la Chine, après un coup reçu à la 25ème minute de jeu. Si elle est allée jusqu’au bout de la rencontre face à la Chine, on ne l’a revue qu’en deuxième mi-temps du quart de finale face à la Suède. La Coupe du Monde de l’Allemagne aurait pu être bien différente si l’artificière lyonnaise avait foulé les pelouses de l’hexagone.
5. Aux Japonais absents
Finaliste de la dernière édition de la Coupe du Monde, et vainqueur du titre mondial en 2011, le Japon aura déçu. Présenté comme un potentiel vainqueur avant la compétition, les Nippones ont été en difficulté lors des quatre rencontres qu’elles ont disputé. Un triste match nul et vierge face à l’Argentine, une victoire à l’arrache face à l’Ecosse (2-1), et une défaite cinglante face à l’Angleterre (2-0). Durant la phase de poule, les Nadeshiko n’ont pas maitrisé leur sujet. Très pauvre offensivement, le Japon s’est ensuite incliné en huitième de finale face aux Pays-Bas.
Photo à la Une : (@FIFA)