Avant d’affronter la Grèce en éliminatoires de la Coupe du Monde 2023 ce vendredi (17h), puis la Slovénie le 21 septembre prochain, Valérie Gauvin s’est longuement confiée à l’AFP. La joueuse d’Everton a notamment évoqué sa relation avec sa sélectionneure, l’ambiance en équipe de France et même sa disette sous la tunique tricolore. Extraits.
Comme à chaque fois, la liste de la sélectionneure des Bleues Corinne Diacre a fait couler beaucoup d’encre. En effet, l’ancienne coach de Clermont a décidé de se passer des services de plusieurs de ses joueuses cadres, notamment Amandine Henry et Eugénie Le Sommer. Si l’absence de l’ancienne capitaine des Bleues Amandine Henry n’est pas réellement une surprise à la vue de la relation entre les deux femmes, celle d’Eugénie Le Sommer l’est beaucoup plus.
La meilleure buteuse de l’histoire des Bleues (86 buts en équipe de France) a d’ailleurs partagé sa déception sur ses réseaux sociaux. Si Corinne Diacre a des relations quelque peu houleuses avec certaines de ses joueuses, ce n’est semble-t-il pas le cas de la joueuse d’Everton, Valérie Gauvin. La native de Sainte-Clotilde l’a d’ailleurs confirmé lors d’une interview pour l’AFP : « Notre relation est très bonne, ça se passe bien. Il y a des discussions quand il faut en avoir« , a-t-elle expliqué. « Elle nous donne des réponses pour trouver des solutions sur le terrain. Et je donne le maximum pour essayer de répondre le mieux possible à ses attentes », a ajouté l’attaquante des Toffees.
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Souvent réputée pour avoir un caractère difficile, la sélectionneure de l’équipe de France est loin de faire l’unanimité. Toutefois, là encore selon Valérie Gauvin, cette réputation de l’ancienne coach du Clermont Foot n’est que rumeur : « Chaque personne est différente, on ne réagit pas de la même manière. Je ne connais pas les relations particulières avec chaque joueuse.« , explique la numéro 19 des Toffees.
Selon Valérie Gauvin, les relations entre les joueuses et Corinne Diacre se sont même arrangées, la sélectionneure décidant de ranger son égo de côté : « Je ne connais pas les relations particulières avec chaque joueuse, il y a eu beaucoup de changements aussi depuis le début. Aujourd’hui il y a plus de facilités à discuter, elle est complètement ouverte à la discussion », a expliqué l’ancienne Montpelliéraine.
« Je donne toujours le maximum »
Sur son cas personnel, il y avait aussi certaines choses à dire. En effet, l’avant-centre de l’équipe de France n’a plus marqué avec les Bleues depuis octobre 2020 et une victoire 11-0 contre la Macédoine. Pour retrouver la confiance, Valérie Gauvin a vraiment besoin de retrouver le chemin des filets, comme elle l’a expliqué : « Durant ce stage, j’espère pouvoir apporter le meilleur à l’équipe et pouvoir marquer, ce serait le top pour moi et pour l’équipe ».
Celle qui a porté la tunique bleue a 36 reprises (pour 16 réalisations), ne perd toutefois pas espoir, bien au contraire. Celle qui est aujourd’hui reconnue aujourd’hui comme la « Giroud au féminin » participe ardemment au jeu de l’équipe de France. « Je donne toujours le maximum, notamment dans le travail défensif car les attaquants sont la première ligne de défense. Je fais du pressing pour que l’adversaire fasse du jeu long, mette le ballon en touche ou qu’on le récupère derrière. Les gens ne regardent pas forcément cela ».
Les Bleues se déplacent donc ce vendredi en Grèce pour ce qui sera un match de qualifications pour la prochaine Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les Françaises se déplaceront ensuite du côté de la Slovénie le 21 septembre prochain. Le moment idéal pour que Valérie Gauvin puisse retrouver son efficacité.