Alors que le monde entier semble se remettre debout de la pandémie qui a mis en standby le sport international depuis 1 an et demi, les organisateurs du tournoi d’Auckland, prévu en 2022, annoncent son annulation. Ils remettent la faute sur les contraintes liées à l’immigration des athlètes et des membres du personnel.
Annuellement, l’ASB Classic de l’Auckland a lieu lors des deux premières semaines de janvier. Premier tournoi de la saison, c’est une compétition prisée des joueurs et joueuses car elle permet de lancer la saison sur de belles performances. Mais cette année, ils n’auront pas cet honneur. Pour la deuxième fois en deux années consécutives, le tournoi n’aura pas lieu. En 2020, l’organisation était passée entre les gouttes et était parvenue à proposer un tournoi convenable juste avant que l’épidémie ne cloisonne le quotidien de tous. La compétition avait été marquée par la première victoire de la carrière d’Hugo Humbert mais aussi, et surtout, par la sur-domination de la reine Serena Williams. Elle s’était adjugée la victoire au terme de sa rencontre face à Jessica Pegula.
Une annulation qui bouleverse le calendrier
Selon Simon Vanini et les membres de l’organisation, le motif d’annulation repose sur les contraintes liées aux Covid. Ce sont notamment les règles en matière d’immigration des athlètes et des staffs venus de l’extérieur de la Nouvelle-Zélande qui ont amené l’équipe à prendre cette décision. Il aurait fallu faire venir plus de 250 personnes tout droit déplacées de pays variés. Le problème se situait finalement ici, il leur aurait fallu être dans l’obligation de répondre à des cadres sanitaires qui sont différents dans chaque pays. Toujours d’après les organisateurs, bien que cette prise de position soit ennuyeuse pour le calendrier du tennis international, elle n’aura pas d’impact trop important sur la visibilité du tennis en Nouvelle-Zélande. Le comité d’organisation de l’ATP et du WTA sont à la recherche d’une nouvelle ville pour prévoir le tournoi qui figurera en premier dans le calendrier.
Photo à Une : (@AFP)