Suite à l’annonce de la nouvelle formule du championnat, Lisa Poli (23 ans), demi de mêlée à l’Association Sportive Rouen Université Club (ASRUC), est revenue pour Le Sport au Féminin sur sa saison ainsi que celle de son club. Extraits.
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Lisa, parlez-nous de votre parcours ?
J’ai commencé le rugby il y a 10 ans à Vincennes et cela fait 4 ans que j’évolue à l’ASRUC au poste de demi de mêlée. De plus, j’encadre les U14 de l’ASRUC et la sélection féminine de Normandie. Au niveau de mes études, je suis actuellement en 3ème année de licence STAPS à Rouen.
Quel regard portez-vous sur la saison de votre club ?
Notre saison a été mitigée. C’est assez frustrant de voir la saison se terminer quand on est dernière de notre poule tout en sachant que les matchs charnière, contre le Stade Français par exemple, vont arriver. Au niveau de notre jeu, on a progressé à chaque match, on se sentait de plus en plus à l’aise collectivement et ça se ressentait sur le terrain.
Et d’un point de vue personnel ?
Pour ma part, je suis plutôt satisfaite de ma saison. Je ressens une progression dans mon jeu. Si je compare à la saison dernière, je suis plus épanouie et je prends davantage de plaisir dans les matchs. Cette saison, on a vraiment ressenti de l’enjeu et c’est motivant pour la suite.
Que pensez-vous de la nouvelle formule du championnat ?
Je pense que c’est une une bonne chose pour le rugby féminin. Cela va permettre d’accéder à plus de compétitivité tant pour les équipes du haut de tableau que celles d’en bas. Je pense que cela peut être plus épanouissant pour l’ensemble des équipes. Personnellement, j’ai plus d’espoir pour la saison prochaine que de regrets sur cette saison.
Comment jugez-vous l’ascension du rugby féminin ces dernières années ?
Le monde du rugby féminin ne cesse de progresser chaque année. De plus en plus de joueuses passent au statut professionnel ou semi-professionnel. Je pense que cette évolution vers le professionnalisme conduira a une évolution global du jeu. Pour cela, les clubs doivent avoir des partenariats solides pour proposer de meilleurs contrats aux joueuses. A l’ASRUC, nous sommes mise en avant. En effet, le club est en accord avec la Faculté, ce qui nous permet d’avoir des heures de cours adaptées pour nos entraînements la journée.
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Photo à la Une : (@Lisa Poli)