Émile Rousseaux a fait le choix d’appeler 16 joueuses qui vont prendre part à un stage d’un mois qui a débuté ce mercredi, à Dinard, en Bretagne.
Pour Émile Rousseaux, le sélectionneur de l’équipe de France féminine de volley-ball, impossible d’imaginer un été sans travailler, à quelques mois seulement des qualifications pour l’Euro 2021 qui se dérouleront du 7 au 17 janvier prochain. Contrairement à Laurent Tillie, son homologue masculin qui a préféré laisser ses joueurs aux repos, celui qui a pris la tête de la sélection féminine en 2018 a pris la décision de convoquer 16 joueuses internationales. Direction Dinard, dans les Côtes-d’Armor, pour le groupe qui va débuter un stage de travail d’un mois.
Évidemment, la décision n’a pas été prise sur un coup de tête et a été mûrement réfléchie dans l’optique d’assurer un maximum de sécurité aux personnes qui seront présentes. Le tacticien belge s’est exprimé à ce sujet sur le site officiel de la FFVolley : « Il n’était pas question de faire un stage si ça nous faisait prendre des risques sur le plan sanitaire. À partir du moment où la situation s’améliorait et nous permettait des possibilités d’entraînement, je trouvais que dans la mesure où notre projet est en construction, bien différent de celui des garçons, il fallait absolument faire quelque chose. »
Une remise en forme pour préparer les événements à venir
Le but de ce stage n’est pas anodin. La pandémie de coronavirus a mis le monde du sport à l’arrêt. Il faut désormais relancer les machines, réveiller les corps et les remettre en forme. Les Bleues vont donc passer des batteries de tests médicaux et physiques avant de reprendre les entraînements. Les internationales qui évoluent au sein du championnat France seront fin prêtes pour entamer la Ligue AF qui reprendra le premier août prochain. Les joueuses qui évoluent à l’étranger seront néanmoins contraintes de quitter le stage plus tôt afin de rejoindre leur club respectif.
Avec un effectif jeune et renouvelé (seulement 9 joueuses sur 16 étaient présentes à l’EuroVolley 2019) ainsi qu’un projet en cours de développement et de structuration, il lui paraissait nécessaire de profiter de l’intersaison pour travailler et progresser en vu des prochaines échéances.
Les joueuses sélectionnées
Passeuses : Nina Stojiljkovic (23 ans, Paris Saint-Cloud), Margaux Bouzinac (23 ans, Saint-Raphaël), Emilie Respaut (17 ans, France Avenir 2024), Mahé Mauriat (20 ans, Saint-Raphaël).
Libéros : Juliette Gelin (18 ans, Chamalières), Amandine Giardino (25 ans, Le Cannet), Manon Bernard (25 ans, Mougins).
Réceptionneuses-Attaquantes : Héléna Cazaute (22 ans, Mulhouse), Juliette Fidon (23 ans, Rzeszow – Pologne), Odette Ndoye (27 ans), Amélie Rotar (19 ans, Venelles).
Pointues : Lucille Gicquel (22 ans, Conegliano – Italie), Julie Oliveira Souza (25 ans, Legionowo – Pologne).
Centrales : Leandra Olinga Andela (22 ans, Mulhouse), Amandha Sylves (19 ans, Nantes), Isaline Sager-Weider (31 ans, Cannes), Marie-France Garreau-Dje (28 ans, Venelles).
Photo à la Une : (©FFVolley)
2 commentaires
Pingback: Volley : La France en bonne position pour se qualifier à l’Euro – Le Sport au Féminin
Pingback: Transferts : Juliette Fidon-Lebleu reste en Pologne et rejoint un club entraîné par un coach français - Le Sport au Féminin