Deuxième victoire en deux jours pour les Françaises contre les Espagnoles. Ce lundi, les Bleues se sont imposés avec la manière (72-45) contre un adversaire en manque d’automatismes.
Les Françaises ont fait basculer les statistiques de leur côté. Les Françaises et les Espagnoles se sont affrontées à 63 reprises pour 31 succès pour la Roja et maintenant 32 victoires pour les Bleues. Une autre statistique résume à elle toute seule le match. L’équipe de France a remporté ce lundi (72-45) la deuxième victoire avec le plus grand écart contre l’Espagne. Il faut remonter à 1978 et une victoire 98-62 (+36) des Bleues pour voir une telle avance pour la France. L’Espagne est repartie avec la même équipe qu’au premier match à l’exception de Laura Quevedo. Les Françaises Héléna Ciak et Olivia Epoupa ont été laissées au repos en compagnie de Sandrine Gruda pour ce match.
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Comme la veille, les Bleues commencent le match en fanfare avec une défense efficace. Les tirs à 3pts s’enchaînent avec Alix Duchet et Alexia Chartereau qui portent le score à 14-0 en faveur des Françaises. Il faut attendre le premier temps mort de Lucas Mondelo pour voir l’Espagne inscrire ses premiers points. La France ne ralentit pas la cadence et continue de jouer avec beaucoup d’intensité en défense et attaque.
La Franco-Américaine Gabby Williams, qui vivait sa première sélection après avoir rejoint les Bleues mercredi en provenance des États-Unis, a marqué les esprits. La meilleure défenseure d’Euroligue cette saison a également été la meilleure marqueuse du match (13 points, 5 rebonds) en témoignent ce tir à 3pts au buzzer à la fin du premier quart-temps (27-5). La Roja se réveille un peu grâce à ses contre-attaques mais ne fait pas douter longtemps les Bleues qui sont portées par Endy Miyem (10 points, 7 rebonds) et Iliana Rupert (12 points, 5 rebonds). Les Espagnoles trop maladroites aux tirs et submergés par moments en défense réduisent légèrement le score à la mi-temps (37-22).
Les Bleues ne s’arrêtent pas en deuxième mi-temps
Gabby Williams et Iliana Rupert continuent de porter les Bleues vers un succès qui se dessinent de plus en plus à chaque panier français. Les Espagnoles sont trop maladroites (17/46 aux tirs) et ne tiennent pas le rythme des joueuses de Valérie Garnier (52-30).
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Le début du dernier quart-temps est un véritable festival offensif, les points s’enchaînent avec les shoots à 3pts de Gabby Williams, Marine Fauthoux, Marine Johannès et Alexia Chartereau. Les Bleues sont en feu offensivement et les Espagnoles n’arrivent pas à répondre, l’écart gonfle rapidement à +34 (68-34, 34’). Les Françaises se relâchent un peu et la Roja en profite pour sauver l’honneur en inscrivant un 11-1 pour réduire le score. La défense reste pour autant au rendez-vous comme ce contre impressionnant de Clarince Djaldi-Tabdi en fin de match. Les Bleues marquent un dernier tir à 3pts pour s’imposer 72-45.
La Roja a été complétement dépassé pendant le match et n’a pas su trouver la solution contre la défense française. Il faut toutefois noter que les Espagnoles ne sont jamais rentrées réellement dans leur rencontre offensivement avec beaucoup de maladresses face au panier et surtout aucun tir à 3pts réussis (0/12).
Une équipe de France qui progresse rapidement
À l’inverse, les Bleues ont encore du travail mais ont tenté de rectifier les erreurs du premier match. Valérie Garnier, entraineure de l’équipe de France est satisfaite de la prestation de son équipe : « Corriger nos défauts par rapport à hier (dimanche), c’était l’objectif. Les consignes ont été plutôt bien suivies. Je leur avais dit que si au moins 50 à 60 % des consignes étaient respectées, ce serait un grand pas. On a été bien mieux, sur les pertes de balle, dans l’attaque de leur défense tout-terrain, on a eu des relations de passe intérieur-extérieur efficaces. Voilà une équipe capable de se corriger même sans s’entraîner. J’ai aussi eu la chance de tourner avec beaucoup de joueuses. J’ai trouvé que l’Espagne était impactée par ces deux matches à suivre. »
L’équipe de France s’est également trouvé une nouvelle joueuse capable de faire la différence dans une rencontre sous le nom de Gabby Williams. Avec des débuts prometteurs, la joueuse de 24 ans pourra donc compléter le réservoir de talents des Bleues : « J’étais un peu stressée, mais cette ambiance, ce public, tout ça, c’était trop bien. J’avais la chair de poule quand je suis entrée sur le terrain. »
« C’était un nouveau souffle pour nous et de belles sensations, affirmait l’intérieure Iliana Rupert. J’ai trouvé que c’était un bon match. On a su corriger certaines choses, et bouger comme il fallait. Et quand on est rentré dans les changements, le niveau de jeu n’a pas changé, c’était important. Et en défense, on a su faire le travail, car ce sont de belles joueuses et on a cassé leur rythme et continué à marquer. »
Ce n’était que des matchs de préparation mais ses deux victoires ont fait beaucoup de biens aux Françaises et laisseront des traces chez les Espagnoles même si l’équipe n’était pas au complet. Au-delà de l’aspect moral, il faudra se souvenir de ses moments si les Bleues recroisent le chemin de la Roja au cours de l’été à l’Euro ou aux JO. Les Bleues vont pouvoir souffler quelques jours avant de commencer un stage à Mulhouse vendredi et de retrouver les Italiennes mardi 1er juin.
Photo à la Une : (@FFBasket-Ball)
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