La vice-présidente de la fédération française de football a été élue, ce mardi midi, nouvelle présidente du Comité National Olympique et Sportif Français. Les 108 présidents des fédérations françaises ont voté en sa faveur, elle devient la première femme de l’histoire à s’assoir à ce poste.
Brigitte Henriques est une personnalité importante dans le monde du sport, depuis déjà plusieurs années. Ancienne internationale de foot, elle était également, jusqu’au vote de ce mardi, vice-présidente du CNOSF sous la direction de Denis Masseglia, en siège depuis 2012. L’ex-milieu de terrain de Juivisy et Soyaux l’avait rejoint dans les bureaux du comité olympique lors de l’année 2017. Grande favorite pour cette élection, elle a su conquérir les présidents des fédérations avec son programme « Relevons la France du sport » comprenant trente engagements et 120 mesures. Très engagée pour le redressement du sport depuis son déclin causé par le COVID, elle n’a vu que 14 femmes participer au vote. Elles ne sont que si peu à être à la tête d’une fédération. C’est la raison pour laquelle le message qui est envoyé par le comité olympique après l’élection d’une femme à sa tête est très fort. A 3 ans des Jeux, il envoie un signal important pour la cause en faveur des femmes de pouvoir.
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Henriques entre dans l’histoire en tant que première femme à ce poste
Pour la première fois depuis sa création en 1972, le CNOSF sera dirigé par une femme. Avec une victoire indiscutable au premier tour, Henriques met ses adversaires au tapis. Elle comptabilise au total 57,87% des 577 suffrages exprimés. Derrière elle, Thierry Rey compte 19,26% des votes et Emmanuelle Bonnet Oulaldj comptabilise 16,05% des voix. C’est Patrice Martin qui vient fermer la marche avec seulement 6,82% des votants conquis. Elle devient la 10ème présidente de l’institution. Elle souhaite restaurer l’image du sport dans le cœur des décideurs pour que chaque sportif puisse s’exprimer sur un terrain neutre. Une grande partie de ses démarches porteront sur la féminisation du sport mais aussi sur les possibilités à explorer pour rendre le sport accessibles à tous les publics. Ce sont des missions du genre qu’elle avait dû effectuer sous les ordre de Noël Le Graët lorsqu’elle était secrétaire générale de la FFF, au début des années 2010.
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Photo à la Une : (@AFP)
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