À l’occasion du week-end dédié aux sports féminins, France Info a réalisé un portrait d’Estelle Nze Minko. De quoi en apprendre beaucoup sur la demi-centre de 29 ans, actuellement à Györ, en Hongrie, et sa double vie de femme d’affaire.
Championne du monde en 2017 et championne d’Europe en 2018 avec l’équipe de France, médaillée d’argent aux JO de Rio en 2016, la Française âgée de 29 ans poursuit depuis sa carrière à l’étranger. Plus précisément en Hongrie, dans le prestigieux club de Györ. C’est en juillet dernier que la demi-centre a rejoint l’équipe : « C’est le club qui a remporté la Ligue des champions sur ces deux dernières années, le club phare de la Hongrie, donc quand ils m’ont contactée, je ne pouvais simplement pas dire non. »
La Hongrie, Estelle Nze Minko connaît bien, cela fait maintenant trois années qu’elle y vit et y joue. Pas de temps d’adaptation nécessaire, l’internationale française est déjà épanouie dans ce pays qui respire le handball : « Il y a moins de sports qui sont développés en Hongrie, ce qui permet de recentrer les médias. C’est un sport très facile d’accès pour le grand public, un engouement populaire aussi en termes de ville. À Györ, on a une salle d’à peu près 5 500 personnes, quasiment pleine tous les week-ends, il y a vraiment un grand succès autour de l’équipe. »
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À côté du handball, celle qui veut partir à Tokyo avec les Bleues, est également chef d’entreprise. Diplômée en communication, passionnée de musique et de chant, elle vient de lancer The V Box. Des coffrets surprises que l’on reçoit de manière mensuel ou hebdomadaire. Mais Estelle Nze Minko a choisi de revisiter le concept qu’elle juge trop habituelle : « J’ai constaté que sur le marché français, la plupart des boxes qu’on dit féminines étaient en fait essentiellement dédiées au maquillage ou aux produits de beauté, et j’ai voulu en fait revisiter ce concept de box et apporter plutôt de la culture autour de la féminité, qui sorte un peu du cliché femme/beauté. »
Cette double vie permet à cette jeune femme de vivre deux aventures à la fois, car sans ça, la Française serait malheureuse : « Je suis quelqu’un qui a besoin de se sentir exister aussi dans d’autres domaines d’activités. J’ai besoin de me stimuler intellectuellement. J’ai besoin de me prouver certainement à moi-même que je peux faire des choses et porter des valeurs que je ne peux pas forcément porter dans mon sport. Je considère que j’ai plusieurs facettes et ça me permet d’en exploiter plus d’une via mon projet. »
Photo à la Une : (@IFH)
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