LAnglais Ben Ryan, ex-sélectionneur des Fidji à 7, avec qui il a glané un titre olympique en 2016, a sélectionné sept joueuses à suivre lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
Parmi les sept joueuses mises en avant par l’ancien international anglais, cinq sont originaires de l’hémisphère sud, les deux autres sont nord-américaines. Chacune de ses championnes a selon lui la capacité de mener sa nation à l’or olympique, de par son leadership, son expérience ou son talent.
Alev Kelter (Etats-Unis) :
L’américaine de 29 ans est tombée tardivement dans le rugby, après un début de carrière dans le hockey-sur-glace. Une reconversion qui ne l’a pas empêché de jouer la Coupe du monde de rugby à XV. Selon l’ex-sélectionneur, les Etats-Unis sont de sérieux candidats au titre olympique, et Alev Kelter, de par son talent et sa personnalité, jouera un rôle prédominant au sein de sa sélection.
Ghislaine Landry (Canada) :
La canadienne de 32 ans est remplie d’expérience. Avec sa sélection, elle a remporté la médaille de bronze lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016. La demi d’ouverture jouit de l’une des meilleures vision du jeu du circuit à 7 et d’un sang froid exemplaire dans les moments cruciaux d’un match. Des qualités que Ben Ryan juge primordiales et qui le laisse penser que le Canada peut espérer décrocher une nouvelle médaille olympique.
Charlotte Caslick (Australie) :
La grande arrière d’un mètre 75 est championne olympique en titre avec l’Australie. Ses performances lors de la compétition lui ont valu de nombreuses éloges, dont celles de Brian O’Driscoll, ex-joueur irlandais de rugby à XV, qui la qualifiait comme « l’une des meilleures joueuses de rugby au monde ». Pour Ryan, son jeu au pied et sa défense de fer seront parmi les atouts majeurs de l’Australie pour rivaliser avec des nations supérieures sur le papier.
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Ellia Green (Australie) :
L’Australie pourra aussi compter sur une autre championne olympique de 2016. La meilleure marqueuse d’essais de l’histoire de l’Australie (129), s’appuie sur sa puissance et sa vitesse pour transpercer les lignes adverses. Pour le consultant anglais « quand Ellia Green est en forme, l’Australie est en forme aussi ».
Luisa Tisolo (Fidji) :
La joueuse de 29 ans est la première marqueuse d’essai des Fidji aux Jeux Olympiques en 2016. 5 ans plus tard, sa présence cet été ne fait pas de doutes, et son talent non plus. La Fidjienne est rapide, virevoltante et donne le tournis aux défenses adverses. Pour l’ex sélectionneur de l’Angleterre, les Fidji devront être pris au sérieux lors de ces Jeux, et pourraient bien jouer des tours à certaines nations.
Michaela Blyde (Nouvelle-Zélande) :
A seulement 25 ans, la Néo-Zélandaise a déjà été championne du monde à sept en 2018 et élue deux fois meilleure joueuse de l’année en 2017 et 2018. Le consultant anglais pense que Michaela Blyde sera au top de sa forme lors des JO, et que sa vitesse pourra permettre à la Nouvelle-Zélande d’inscrire de nombreux points.
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Stacey Fluhler (Nouvelle-Zélande) :
La championne du monde à XV en 2017 jouera à coup sûr un rôle majeur dans le parcours des Black Ferns. Ben Ryan mise sur son efficacité redoutable et sa vitesse sur les ailes, qui lui permettent de concrétiser de nombreuses occasions, pour mener la Nouvelle-Zélande vers la victoire finale.
Photo à la Une : (@Women’s Rugby)
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