Suite à sa médaille d’or obtenue dans le cadre des Universiades de Naples, l’épeiste Alexandra Louis-Marie s’est confiée pour Le Sport au Féminin. Son parcours, ses ambitions, la vie d’étudiante et de sportive, la jeune Martiniquaise nous dit tout.
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Début juillet, Alexandra Louis-Marie a décroché la médaille d’or à l’épée à l’occasion de la trentième édition des Universiades qui se déroulaient à Naples. « J’avais pour objectif de gagner, c’est désormais chose faite ». Dans une discipline où la France excelle depuis toujours (plus grand nombre de médailles aux Jeux Olympiques), la jeune Française, qui s’est prise à rêver d’escrime en regardant Zorro, ne manque pas d’ambitions. Son objectif est clair : participer aux Jeux Olympiques.
Son parcours
J’ai commencé l’escrime à l’âge de 6 ans en Martinique dans les Mousquetaires de Ducos en regardant Zorro ! A 14 ans je suis partie en Guadeloupe au pôle Antilles-Guyane. J’ai ensuite passée cinq années au pôle de Talence à Bordeaux avant d’intégrer l’INSEP en Senior 1.
Le choix de l’escrime
A la base j’ai vraiment été inspirée par Zorro ! (Rires) J’ai ensuite eu des bons résultats en escrime et ça m’a donné envie de continuer. Le fait de participer aux Jeux Olympiques et vraiment quelque chose qui me motive, ça serait un rêve pour moi. J’espère participer aux JO 2020 de Tokyo et de Paris en 2024. Il faut se qualifier soit individuellement soit collectivement pour atteindre les JO. Si aucune escrimeuse n’est qualifiée, une fille est sélectionnée pour participer à la «compétition de la mort» et la gagnante pourra participer aux JO.
Particularités de l’épée
On peut toucher toutes les parties du corps, il n’y a pas de convention. Pour le fleuret on peut toucher le buste et le dos. En ce qui concerne le sabre, on ne peut toucher qu’avec la lame, et uniquement le haut du corps, y compris la tête.
La vie d’étudiante et de sportive
Je passe en Licence 3 de STAPS l’année prochaine j’ai eu la réponse il y a quelques jours ! Ce n’est pas facile de gérer la vie étudiante et la vie de sportive, on part souvent en déplacement et quand on revient à l’INSEP il faut récupérer les cours, se remettre au travail et ce n’est pas toujours évident. Il y a encore des progrès à faire à ce niveau en France mais l’INSEP œuvre beaucoup dans ce sens.
Le niveau de l’escrime en France
La France est une grande nation d’escrime, preuve en est avec toutes les médailles rapportées ! Il y a de très bons entraîneurs qui forment bien les jeunes escrimeurs et escrimeuses. Il y a une très bonne formation en France.
Les Universiades
C’est ma deuxième participation aux Universiades, j’étais allée à Taipei en 2017 mais ça ne s’était pas très bien passé je pense que j’étais encore trop jeune. C’était différent cette année, j’étais venue avec l’ambition de gagner et c’est désormais chose faite donc je suis contente. J’ai un petit goût amer pour le résultat par équipe car on a terminé au pied du podium. Je tiens à remercier mes parents et tous ceux qui me soutiennent au quotidien.
Photo à la Une : (@FFE)