Dans une ambiance qui s’annonce incandescente, dans un Groupama Stadium chauffé à blanc, où 25 000 spectateurs sont attendus, l’Olympique Lyonnais Féminin et le Paris Saint-Germain Féminin vont se disputer le titre de champion de France au terme de quatre-vingt-dix minutes qui s’annoncent explosives entre les deux rivaux.
Elles ont l’occasion d’écrire l’histoire et d’entrer encore un peu plus dans le livre des légendes de la première division féminine. Mais pour mettre fin à douze longues années d’hégémonie et pour s’affirmer encore un peu plus comme la nouvelle superpuissance française, en sortant définitivement de l’ombre de l’Olympique Lyonnais Féminin, cet embêtant rival qui rafle tout sur son passage, en France et en Europe, le Paris Saint-Germain Féminin doit noircir les lignes de son palmarès. Et pour s’y faire, les Parisiennes n’ont pas d’autres choix que de l’emporter, ce samedi soir (20h45), sur la pelouse du Groupama Stadium, devant 25 000 spectateurs – nouveau record pour un match de football féminin en France – qui n’attendent qu’une chose, assister au dénouement de cette saison 2018/2019, pour l’instant éblouissante et haletante, comme en atteste le nombre de points (53 points) de l’OL et du PSG, tous les deux au coude à coude en tête de la division.
« Elles sont moins intouchables qu’avant »
« Les Lyonnaises nous craignent car nous sommes la seule équipe qui peut leur tenir tête pendant les confrontations directes et le championnat, a déclaré Aminata Diallo en conférence de presse. Lyon est une très bonne équipe, encore en lice dans les trois compétitions. Au fil des années, nous nous rapprochons de leur niveau. Elles sont moins intouchables qu’avant, estime l’internationale française. Nous avons moins d’expérience et nous nous relâchons quelques fois, mais nous devons rester concentrées sur nos objectifs et éviter de répéter les erreurs que nous avons commises face à Chelsea. »
« On est favori car on est tenant du titre et cela ne nous a jamais embêté »
« Il reste sept finales à jouer. Même si on gagne demain (samedi), il faudra aussi battre Metz, Dijon et les autres pour être champion, atténue de son côté Reynald Pedros. C’est la première étape d’une fin de saison hyper intéressante. Quoiqu’il arrive, on ne sera de toute façon pas champion demain (samedi). C’est un adversaire qui aurait certainement dû aller en 1/2 de la Women’s Champions League. Gagner ce match amènerait une spirale positive, surtout que l’on enchaîne avec la Champions League. On va bien se préparer et bien jouer avant de se projeter plus loin. Et si on parvient à nos fins, cela sera un bonus essentiel, abonde l’entraîneur de l’OL. Olivier Echouafni a dit qu’on aurait la pression demain ? Je ne m’occupe pas des autres. Il dit bien ce qu’il veut. Je m’occupe de mon équipe. Pression ou pas, il faudra gagner. On est favori car on est tenant du titre et cela ne nous a jamais embêté. Si on est favoris, temps mieux. »
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Comme le nombre de titres consécutifs remportés par l’Olympique Lyonnais Féminin, série en cours. De son côté, le Paris Saint-Germain n’a jamais été sacré champion de France de première division féminine.
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