France-Suède, c’est l’affiche à ne pas manquer ce mardi soir (18h15). En cas de victoire ou de match nul, les Bleues seraient assurées de participer au dernier carré de l’Euro. Et de conserver toute leurs chances de sacre.
Quatre jours après l’énorme France-Russie (lui-même moins de 24h après France-Espagne), les joueuses d’Olivier Krumbholz jouent leur avenir dans ce Championnat d’Europe ce mardi soir. Invaincues depuis le début de la compétition, elles ont leur destin en mains. Et elles ne doivent surtout pas perdre pour filer en demi-finale et ainsi continuer de rêver à un deuxième sacre consécutif après leur titre remporté il y a deux ans à domicile. Le coach des Bleues est d’ailleurs confiant avant ce match : « Tout va bien, nous n’avons toujours pas perdu. Les filles sont en forme. Le programme est dense et il y a beaucoup de fatigue, mais nous avons fait le plus dur avec l’enchaînement des deux matches contre la Russie. »
Cléopâtre Darleux et Laura Flippes OK
Un enchaînement de matchs, justement, qui aurait bien pu être fatal pour l’équipe de France. Longtemps menées par la Russie, les Tricolores ont réussi à redresser la barre dans les dernières minutes pour finalement accrocher un point du nul très important comme l’a rappelé leur sélectionneur : « On est contents d’avoir pris le point du match nul, d’être invaincus et de continuer à avancer. On se rapproche au plus près de la qualification pour les demi-finales. » Une qualification pour les demi-finales qui serait officielle dès la fin de ce France-Suède si les Bleues ne s’inclinent pas.
Ces dernières ont néanmoins tremblé quand elles ont vu Laura Flippes sortir sur blessure vendredi soir face aux Russes. Mais l’ailière droite tricolore tiendra bien sa place ce soir contre la Suède tout comme Cléopâtre Darleux, de retour après son choc reçu au visage contre l’Espagne. Deux très bonnes nouvelles pour les coéquipières de Siraba Dembélé qui ont failli perdre gros avec cet enchaînement de deux matchs en moins de 24h. Mais il n’en fut rien grâce à leur mental exceptionnel et elles jouent bien leur qualification ce mardi contre la Suède.
La Suède est déjà éliminée
« L’équipe de Suède est assez remaniée avec de nouvelles joueuses qui forment un bon amalgame avec les anciennes. Il y a de très bonnes pivots. Il y a aussi des filles qui ont beaucoup de punch, il faudra bien défendre. Cette équipe est très proche des sommets et elle a du mal à franchir le cap. » Les mots d’Olivier Krumbholz sont justes. Comme souvent. Et quand il parle du fameux cap que doit franchir les Suédoises, il n’a pas tord puisqu’elles n’ont gagné qu’une seule rencontre dans cet Euro – c’était face à la République Tchèque en ouverture, avant de concéder un nul contre l’Espagne et d’enchaîner trois défaites (contre la Russie, le Danemark et le Monténégro). Éliminée de la course aux demi-finales depuis leur défaite concédée face au pays hôte, la Suède n’a plus rien à jouer dans ce Championnat d’Europe, mais elle ne se privera pas de frapper un dernier grand coup en dominant l’équipe de France. Cette dernière devra de toute façon déjà assurer en défense pour pouvoir jouer la victoire. Ou au moins le match nul.
Vous l’aurez donc compris, cette affiche semble, sur le papier, assez déséquilibrée et les Françaises seront bien évidemment favorites de leur dernier match dans ce Tour Principal. Mais en cas de défaite ce mardi soir et d’un résultat défavorable pour elles lors de Russie-Danemark, elles pourraient faire leurs valises pour la France plus tôt que prévu. Si la logique est respectée et que les championnes d’Europe assurent en défense comme en attaque, il n’y a pas de raison de ne pas les voir dans le dernier carré de cet Euro. Comme c’était le cas lors des deux dernières compétitions européennes(3e en 2016, vainqueures en 2018).
Photo à la Une : (@BeIN SPORTS)