La numéro 2 mondiale, Simona Halep (27 ans), a fait de la Fed Cup son principal objectif de la saison. Vainqueure de Rolland-Garros l’an dernier, la Roumaine a de quoi sérieusement inquiéter les Bleues.
« Je rêve de soulever le trophée. C’est ma principale quête cette année. » Simona Halep ne s’en cache pas. La Fed Cup, elle la veut. Maintenant, tout de suite, pas pour elle, pour eux. « Je joue pour mon pays. Les supporters roumains sont géniaux avec moi. Ils étaient plus de 20 000 pour m’accueillir après ma victoire à Roland-Garros l’an dernier. J’ai envie de leur rendre tout ce qu’ils me donnent. » À partir de samedi, ils seront près de sept cents à l’encourager, elle et ses coéquipières, dans la bouillante Kindarena de Rouen. De quoi donner des ailes à la numéro 2 mondiale, qui a remporté dix-huit de ses vingt-trois simples et n’a plus perdu depuis trois ans en Fed Cup. Sa dernière défaite ? C’était contre l’Allemagne d’Angélique Kerber. Aujourd’hui, la native de Constanța se sait attendue. Mais le symbole de cette équipe de Roumanie assume pleinement son rôle. Dans son sillage, Simona Halep espère entraîner ses coéquipières, pour rallier cette finale et se donner donner la chance de soulever ce trophée, pour remplir encore un peu plus les objectifs individuels que la joueuse de vingt-sept ans s’est fixée.
« Il y a très peu de failles dans son jeu »
Les Bleues sont prévenues. Pour venir à bout de la Roumanie, il faudra certainement empocher l’un des deux simples face à cette travailleuse infatigable, qui donnera tout pour faire rayonner ses couleurs, son pays, sa patrie et donner le sourire à ses compatriotes, amassés dans les travées de la Kindarena. « C’est une joueuse très complète. Il y a très peu de failles dans son jeu. Son service, son revers, son coup droit, c’est propre ce qu’elle fait, c’est fluide, analyse le capitaine de l’équipe de France, Julien Benneteau. Quand elle transpose ça sur le terrain, c’est une énorme combattante, avec une très belle couverture de terrain et une condition physique parmi les meilleures du circuit. » Mais les Bleues pourront quand même nourrir quelques motifs d’espoirs. Krisitina Mladenovic l’a déjà battue trois fois (pour deux défaites), tandis que Caroline Garcia a remporté une confrontation face à la Roumaine (En 2017 à Pékin), sur leurs six matchs au total. « Elle a quand même quelques failles. il faut l’amener dans des situations qu’elle n’aime pas trop, et ça va être mon rôle, celui de mon staff et celui des joueuses.»
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Comme le nombre de finales en Grand Chelem perdues par Simona Halep. Preuve que la Roumaine à des failles et peut craquer sous la pression.
La gagnante de @rolandgarros, @Simona_Halep sur la terre battue du @LeKindarena de Rouen ! Plus que quelques jours avant la demi-finale de @FedCup ?? ?? pic.twitter.com/3TJOzqm3tH
— FFT (@FFTennis) 16 avril 2019
Photo à la Une : (@FFT)
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