Suite à l’annonce de la nouvelle formule du championnat, Caroline Thomas, joueuse à l’ASM Romagnat et internationale française est revenue pour Le Sport au Féminin sur sa saison ainsi que celle de son club. Extraits.
28 ans, 28 sélections avec le XV de France féminin, et un rôle prépondérant dans la formation de l’ASM Romagnat, Caroline Thomas se prépare en coulisse pour affronter une nouvelle saison. Celle qui travaille à l’université de Clermont-Ferrand effectuera également une rentrée scolaire dès septembre en bachelor d’école de commerce. Une tête bien remplie pour aborder une nouvelle saison avec des ambitions toujours aussi élevées.
Quel regard portez-vous sur la saison de votre club ?
Ça a été une très bonne saison pour nous. On a terminé 3ème de la poule 2 ce qui est très satisfaisant sachant que notre objectif était d’aller en phases finales. L’esprit de l’ASM Romagnat est la formation des jeunes joueuses et au fil des années on voit une nette évolution de l’équipe.
Et d’un point de vue personnel ?
Personnellement je suis assez contente de mon début de saison. Malheureusement je me suis blessée d’une hernie cervicale lors du Tournoi des Six Nations, ce qui a stoppé ma saison. Je me suis fais opérer il y a maintenant deux semaines et je réalise ma rééducation au cabinet médical du club.
Que pensez-vous de la nouvelle formule du championnat ?
Honnêtement je ne me suis pas encore vraiment penchée sur le sujet mais je pense que cela peut être une bonne chose. Normalement, cette formule doit être provisoire jusqu’à la Coupe du Monde. On ne connaît pas encore exactement le déroulement de la saison prochaine. Mais, la Fédération a décidé de tester cette nouveauté et ce sera à nous de nous adapter. Au niveau des objectifs de l’ASM Romagnat, ce sont les mêmes que cette saison. C’est à dire atteindre les phases finales et aller le plus loin possible.
Comment jugez-vous l’ascension du rugby féminin ces dernières années ?
Je trouve cette évolution fabuleuse. Les joueuses, les clubs mais aussi la Fédération travaillent pour que le rugby féminin continue son ascension pour atteindre des sommets. A mon échelle, je vois aujourd’hui une professionnalisation personnelle des joueuses. Chacune d’entre elles s’entraîne dur chaque jour avec comme objectif, l’élite et l’équipe de France. Je pense que si l’équipe de France continue de performer, le rugby féminin continuera de progresser et tout les monde sera plus performant.
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