Tenantes du titre, les Américaines ont conservé leur couronne au terme d’une finale passionnante face aux Pays-Bas, championnes d’Europe en titre (2-0). Grâce à un pénalty transformé par l’inévitable Megan Rapinoe et un exploit personnel de Rose Lavelle, les États-Unis ont remporté la quatrième Coupe du monde de leur histoire.
Et cette finale a basculé. Sur une énième décision de la VAR. Bousculé dans la surface, victime d’un pied un peu trop haut de la défenseuse du FC Barcelone, Stéphanie Van der Gragt, Alex Morgan s’est écroulée dans la surface. Après visionnage de la VAR, l’arbitre française de cette finale, Stéphanie Frappart, a désigné le point de pénalty. Un pénalty que s’est chargée de transformer Megan Rapinoe, d’un plat du pied parfait, qui n’a laissé aucune chance à la gardienne néerlandaise, Sari Van Veenendaal (1-0, 61′). Une Van Veenendaal impeccable jusqu’ici, elle qui a longtemps réussi à maintenir le suspens dans cette finale, en détournant les nombreuses offensives américaines.
Dominatrices de bout en bout
Dominatrices en première période, les joueuses de Jill Ellis n’ont pas réussi à trouver la faille, mais se sont procurées de nombreuses occasions, à l’image de cette reprise de volée magnifique d’Alex Morgan détournée d’une parade réflexe magistrale par Sari Van Veenendaal. Quelques minutes plus tard, c’est de nouveau la numéro 13 des Stars and Stripes qui est passée à deux doigts d’ouvrir le score, sur une merveille de centre de Megan Rapinoe, stoppé par la portière néerlandaise. Au retour des vestiaires, les Américaines ont repris leur marche en avant, jusqu’à ce pénalty transformé par Rapinoe, comme un symbole, qui a décanté cette finale, une première fois. Et d’un exploit personnel, Rose Lavelle a dégainé une frappe croisée lumineuse, qui est venu entériner tous les espoirs hollandais dans cette finale (2-0, 69′). À deux à zéro, les Hollandaises ont pris un sérieux coup sur la tête. À l’inverse des coéquipières d’Alex Morgan, qui ont poussé, sans trouver le cadre, une troisième fois.
À l’arrivée, fidèles à leur statut de favorites, les Américaines ont remporté cette finale et décroché cette quatrième étoile. Au coup de sifflet final, il y avait de la joie, des scènes de liesse, évidemment, et ce sentiment, du devoir accompli, du travail bien fait. Comme si elles savaient, que le destin les conduirait là, ici, sur le toit du monde, pour encore au moins quatre ans.
Photo à la Une : (@FIFA)
5 commentaires
Pingback: 3assumes
Pingback: Football : Carli Lloyd tire sa révérence – Le Sport au Féminin
Pingback: Delphine Cascarino : "L'engouement du mondial 2019 n'a pas trop suivi en club..." - Le Sport au Féminin
Pingback: Zoom sur ... Danielle Van de Donk (Arsenal), la pépite oranje - Le Sport au Féminin
Pingback: Eurobasket : Le rival espagnol mate encore les Bleues en finale - Le Sport au Féminin