Titulaire d’une Wild-Card pour disputer les qualifications à Roland-Garros le 21 mai prochain, Margot Yerolymos s’est confiée pour Le Sport au Féminin sur ce grand évènement. À vingt-deux ans, la native de Martigues veut « se régaler » sur l’ocre parisienne, et nourrit de grandes ambitions pour la suite de sa carrière. Extraits.
Pour la troisième fois de sa jeune carrière, Margot Yerolymos goûtera aux joies des qualifications des Internationaux de France de Roland-Garros. À 22 ans, la Française a atteint le meilleur classement de sa carrière le 13 mai dernier (n°340 WTA). Une juste récompense, au vue de ses belles performances ces dernières semaines sur le circuit ITF (demi finale à Tunis, demi-finale à Santa Margherita Di Paula 4 et 5). Consciente du chemin qu’il lui reste à parcourir pour atteindre le plus haut niveau, la tricolore n’en reste pas moins ambitieuse « Sur le long terme, mon objectif est de rentrer dans le Top 100. » À l’aise sur la terre-battue, « mes meilleurs résultats ont été sur terre battue et j’adore cette surface. » la Martégale ralliera la capitale avec la ferme intention de jouer ses chances à fond.
Est-ce toujours une sensation particulière de jouer à Roland-Garros ?
Oui en effet, mais dans le sens positif du terme. C’est toujours une occasion particulière, et cela procure une bonne adrénaline. Je suis très contente d’y participer et je vais essayer de profiter au maximum.
Vous avez perdu au second tour en 2018. L’objectif est de faire mieux cette année ?
J’avais perdu contre la Suissesse Viktorija Golubic (26 ans, n°80 WTA). Je n’ai pas vraiment d’objectif en terme de résultat, même si j’aimerais aller le plus loin possible. Mon objectif premier c’est de me régaler, de prendre le plus de plaisir possible et de jouer mon jeu à fond.
La préparation est-elle différente pour ce genre d’évènement ?
Oui, Roland-Garros est un tournoi à part et j’essaie de le préparer de la meilleure des manières. Je ne change pas vraiment mes entraînements ni mes habitudes avec mon staff, et je travaille au quotidien en attendant le jour J. Je me prépare sereinement en étant concentré sur ce que j’ai à faire.
Après une année 2017 mitigée, vous montez en puissance. Qu’avez-vous changé ?
Je ne l’ai pas vraiment vu comme une saison compliquée (en 2017). J’ai fait quelques bons résultats cette année là et je venais de loin. J’ai beaucoup travaillé et j’ai avancé étape par étape. J’ai atteint un classement correct et j’étais assez contente dans l’ensemble. J’ai changé mon état d’esprit et ma façon de voir les choses depuis, et ça m’a permis de me libérer. J’espère continuer sur cette voie là mais il n’y a pas de raisons que ça change !
Vous avez atteint votre meilleur classement cette année. Avez-vous pour ambition de rejoindre le Top 100 ?
Oui, je l’ai atteint cette semaine ! Ca fait toujours plaisir, c’est sûr. Mon objectif, c’est de rentrer dans le Top 100 sur le long terme, car cela n’arrive pas en un claquement de doigts. C’est un travail de longue haleine et il ne faut rien lâcher. Cela dépendra aussi de mon évolution et de ma progression. La différence avec le Top 100 se joue sur quelques détails. Mais ces petits détails font une énorme différence, et il faut beaucoup de temps et de travail pour atteindre ce niveau. « Step by Step ». Mais si je continue à me donner à fond, à croire en moi et en mon équipe qui me soutient tous les jours, cela pourrait peut-être se concrétiser.
Photo à la Une (@Nicolas Gavet)
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