Surf: Vainqueure du Surf Ranch Pro, Johanne Defay frappe fort avant JO

Alors que les Jeux Olympiques approchent à grand pas, Johanne Defay monte en puis­sance et se trou­ve au som­met de sa forme. Ce week-end elle a rem­porté la 6^ème manche du cir­cuit pro, le Surf Ranch pro. D’excellents pas­sages qui lui per­me­t­tent de pren­dre la 2^ème place mon­di­ale, le meilleur classe­ment de sa car­rière.

Il y a moins d’un mois, Johanne Defay s’était déjà mon­trée con­quérante à Rot­tnest Island lorsqu’elle avait accroché la finale de la com­péti­tion. Mais ce week-end la sur­feuse de 27 ans a réal­isé un grand coup. Dès son entrée en lice, ce same­di, elle a pris le dessus sur la numéro 1 mon­di­ale Tatiana West­on-Webb en s’emparant de la tête du tableau féminin, avec un total de 16,63 points sur son deux­ième aller-retour. Celle qui avait déjà con­nu la finale de l’édition 2019 a une nou­velle fois démon­tré sa grande forme du moment. Pleine d’assurance et de puis­sance et encour­agée par de superbes notes, la Française orig­i­naire du Puy en Val­ley a con­solidé ses belles per­for­mances. Au terme d’un week-end étince­lant, au cours duquel elle a pu prof­iter d’excellentes vagues et de l’absence de vent, Defay est par­v­enue à con­serv­er sa belle pre­mière place. Dans le désert de Cal­i­fornie, même Caris­sa Moore 4 fois cham­pi­onne du monde, n’a pas réus­si à stop­per la française dans sa quête de victoire.

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Un saut au classement mondial 

Avant ce week-end de folie, Johanne Defay pointait 5^ème au rank­ing mon­di­ale. Un classe­ment tou­jours dom­iné par l’américaine Caris­sa Moore. Mais les cartes ont été rebattues et la Française occupe depuis ce dimanche la 2^ème place au classe­ment mon­di­ale. Depuis ses débuts sur le cir­cuit pro en 2014, elle n’avait jamais fait mieux. La triple cham­pi­onne de France junior, du début des années 2010, monte en puis­sance juste avant les Jeux. Pleine d’assurance, c’est l’esprit sere­in qu’elle s’envolera pour aller défendre les couleurs de son pays à Tokyo. Un ascen­dant psy­chologique non nég­lige­able alors que l’échéance olympique est dans la tête de toutes les sportives du globe. Il restera à Defay deux manch­es avant la fin de la sai­son, au Mex­ique et à Teathypoo. .

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