Pour le site internet Olympic.org, Valériane Ayayi-Vukosavljević, membre de l’équipe de France féminine de basketball, a avoué avoir hâte de pouvoir prendre part à la prochaine édition des Jeux Olympiques.
Alors que la participation de l’équipe de France féminine de basketball aux Jeux de Rio en 2016 s’est achevée sur une frustrante quatrième place, Valériane Ayayi-Vukosavljević a fait part de ses envies d’aller décrocher une médaille à Tokyo. Pour cela, elle bénéficie, tout comme ses coéquipières mais aussi ses adversaires, d’une année supplémentaire pour se préparer. Nul doute que cela ne sera pas évident, le niveau du basket féminin étant en constante progression ces dernières années.
L’ailière bordelaise, issue d’une famille qui baigne dans le basket, est internationale depuis l’âge de 19 ans. Pour sa première expérience olympique avec les Bleues, en 2016, elle se remémore : « C’était vraiment une très belle expérience dans son ensemble ». Et ce, malgré une quatrième place, obtenue après la défaite lors du match pour la médaille de bronze face à la Serbie, qui n’a amené que frustration au sein du groupe. Deux fois vice-championne d’Europe (2017 et 2019), elle a décroché le ticket pour les Jeux de Tokyo lors du tournoi de qualification olympique organisé en février 2020 à Bourges : « Le fait de disputer ce TQO à domicile a été, je pense, un élément indispensable à notre réussite. Ça a été un superbe moment, où nous sommes retrouvées en tant qu’équipe et nous sommes impatientes de pouvoir revivre ça ensemble ». Depuis, la pandémie de Covid-19 a tout bouleversé.
Confinement, report et changements
Alors qu’elle a signé au sein de son club formateur de Basket Landes, où elle a débuté en 2012, Valériane Ayayi-Vukosavljević va avoir le temps de se préparer. Non loin de sa famille à Bordeaux lorsqu’elle a appris le report des Jeux Olympiques, elle explique sa réaction : « Mes premiers sentiments étaient mitigés, mais il était bien sûr beaucoup plus important de gérer la situation sanitaire que de penser aux Jeux Olympiques, et donc j’ai totalement accepté et compris ce report. J’étais juste frustrée en tant qu’athlète, parce qu’on est des compétiteurs et cela fait quatre ans qu’on se prépare à cet événement. Maintenant que j’ai pu prendre du recul, je me dis que nous disposons d’un an de plus pour progresser en tant qu’équipe. »
Par conséquent, les Bleues vont devoir enchaîner deux compétitions à l’été 2021 : l’Euro d’abord, les Jeux Olympiques ensuite. Selon l’ailière tricolore, l’équipe de France ne va surtout pas négliger la compétition européenne mais va plutôt devoir se servir du championnat d’Europe comme rampe de lancement pour arriver lancée à Tokyo.
Objectif majeur et culture de la gagne
Évidemment, Tokyo reste l’objectif principal. Performer là-bas serait le graal pour cette équipe de France. Et Valériane Ayayi-Vukosavljević ne s’en cache pas, bien au contraire. Le fait que l’événement ait été reporté rajoute encore plus de motivation mais aussi, beaucoup d’incertitudes. Qui dit saison supplémentaire dit risque de blessure, de baisse de régime etc. Les choix de Valérie Garnier, reconduite pour l’occasion, seront donc déterminants mais peu de changements sont attendues selon l’ailière : « Le groupe dépendra des blessures, des performances individuelles, des choix de la coach. Mais nous avons vraiment été performantes lors du TQO, et il ne devrait pas y avoir trop de changements, le cœur de l’équipe qui est le même depuis un petit moment devrait rester dans la continuité. »
Une chose est certaine, l’équipe de France féminine de basket-ball a soif de victoires et de médailles : « En 2021, nous voulons gagner ! scande Valériane Ayayi-Vukosavljević. Nous devons nous donner les moyens de nos ambitions. Mais elles doivent être élevées. Nous avons une équipe forte et nous le montrons. C’est à nous de mettre en place ce qu’il faut sur et en dehors du terrain pour arriver à gagner enfin cette médaille d’or que nous cherchons depuis longtemps. Nous avons tellement hâte ! » Pour cela, il faudra sans doute s’imposer face aux Américaines mais la confiance est également au rendez-vous. Sur une rencontre à élimination directe, tout est possible et les Bleues le savent.
Photo à la Une : (©FIBA)
2 commentaires
Pingback: Euro 2021 : la France avec la Russie dans le groupe D – Le Sport au Féminin
Pingback: LFB : Les tops et les flops de LDLC ASVEL – Basket Landes – Le Sport au Féminin