Originaire d’Urrugne dans le Pays Basque, Sarah Leiceaga est l’une des surfeuses montantes du circuit français. À seulement quinze ans, la double championne de France en titre dans la catégorie minimes s’est confiée pour Le Sport Au Féminin. Entretien.
Dans la famille Leiceaga, il y a deux filles surdouées. Ainhoa, dix-sept ans et membre de l’équipe de France junior et Sarah, qui surfe sur la vague de sa grande soeur. À quinze ans, Sarah Leiceaga est double championne de France en titre dans sa catégorie minimes. Alors qu’elle envisage de participer aux Championnats du monde junior en novembre prochain, la native d’Urrugne va passer en cadettes dès la saison prochaine. Son palmarès, ce changement de catégorie, mais aussi sa famille, la jeune tricolore s’est confiée à notre média. Entretien.
Double championne de France en minimes
Ces deux victoires ont été difficiles à aller chercher. La première année, j’étais avec des filles plus âgées que moi qui étaient très fortes et en plus il y avait de grosses vagues. La seconde, les vagues étaient beaucoup plus calmes donc il fallait que je me montre patiente. Je ne m’attendais pas à ces victoires. La première fois que j’ai été championne de France, je n’ai vraiment pas vu le temps passer, car c’était très intense et il y avait une très grosse ambiance. Ça m’a poussé à donner le meilleur de moi-même. La deuxième fois, il pleuvait donc il y avait moins de monde et surtout moins de vagues. Il fallait que je sois performante sur les rares grosses vagues. Et j’ai réussi à l’être.
Son passage en cadettes l’année prochaine
C’est un petit peu compliqué de se préparer en ce moment, mais j’essaye de faire des entrainements physiques. Dès que je reprendrai le surf, je souhaite m’améliorer pour pouvoir rivaliser avec mes nouvelles adversaires. La taille a son importance, car être grande ça donne plus de puissance. Le poids peut lui aussi impacter nos performances. Les grands gabarits peuvent impressionner un petit peu plus. Il faut surtout taper la vague au bon endroit pour donner cette impression de puissance. Je travaille beaucoup ma technique.
Allier sport et études
Je suis en seconde et je fais partie du Pôle espoirs de Biarritz. Ça m’aide beaucoup, car j’ai des horaires aménagées et ça me permet de m’entraîner certains après-midi de la semaine. Quand je suis en déplacement, ma mère m’aide pour tout ce qui est en lien avec mes études. J’arrive alors à combiner sport et travail scolaire.
Sa relation avec Ainhoa, sa grande soeur
On se tire toutes les deux vers le haut et on se motive en étant chaque fois un petit peu en compétition. Quand on part en voyage en famille, c’est aussi le cas. C’est toujours un challenge entre nous. Je pense que ça peut aider dans nos progressions personnelles. Avoir une grande soeur qui réussit, ça me pousse aussi vers le haut. On s’entend très bien, mais on est aussi très compétitrice. L’ambiance est très bonne à la maison, car on a la même passion.
Ses rêves de Jeux Olympiques
J’ai envie d’aller aux Championnat du monde et de participer aux Jeux Olympiques. C’est le rêve ultime à atteindre. C’est le summum. On a tous envie de participer aux JO pour pouvoir représenter notre pays et c’est aussi une superbe ambiance à vivre.
Photo à la Une : (@Surfprolandes)
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