La Commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage a rendu son verdict ce mardi. La cycliste française est suspendue pour deux ans.
La mauvaise nouvelle est tombée ce mardi pour Marion Sicot. Alors qu’elle était déjà suspendue provisoirement depuis le 18 juillet 2019, la native d’Orléans devra encore attendre deux ans pour revenir. C’est l’AFLD qui avait rendu son verdict le 16 décembre dernier déjà. Pour rappel, la cycliste avait été contrôlée positive à l’EPO à l’été 2019 pendant les Championnats de France.
Marion Sicot a nié avant de finalement avouer
Dans un premier temps, Marion Sicot avait nié toutes les accusations en bloc. Elle s’était toutefois ravisée et avait avoué lors d’un reportage diffusé sur Stade 2 en mars dernier. La cycliste s’est bien injectée de l’EPO trois jours avant une course afin de faire une bonne performance et de regagner la confiance de son entraîneur, Marc Bracke. La coureuse a d’ailleurs porté plainte contre l’entraîneur belge pour harcèlement. En effet, sous prétexte d’un contrôle de poids, Marc Bracke demandait régulièrement à la coureuse des photos en sous-vêtements.
Cela aurait pu être pire pour Marion Sicot
« Marion Sicot a d’autant plus cherché à se perfectionner et à réaliser des performances sportives qu’elle souhaitait échapper à ces rapports malsains« , a expliqué l’AFLD dans son rapport. Pourtant, cela aurait pu être encore pire pour Marion Sicot. L’avocat de la sportive, Antoine Woimant a expliqué que l’AFLD avait d’abord réclamé une suspension de quatre ans. Cette décision « montre qu’elle sanctionne les athlètes qui ont fauté tout en appréhendant le contexte dans lequel est intervenu la pratique dopante. »
Photo à la Une : (Hinninck Paul)
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