La championne olympique met sa ceinture mondiale IBO des poids légers en jeu ce samedi au casino d’Enghien (Val d’Oise) face à l’Argentine Ana Romina Guichapani (n°15). Désormais classée dixième mondiale dans sa catégorie, Estelle Yoka Mossely n’a qu’un objectif : poursuivre sa progression. Dans les colonnes du Parisien, la native de Créteil s’est confiée. Extraits.
Son ascension
« C’est une autre approche. J’ai déjà été championne du monde amateur, championne olympique. Dans ces conditions, c’est toujours dur de rester en haut. Cette fois pourtant, c’est différent parce que je n’ai pas encore rencontré les meilleures. J’ai donc encore des choses à montrer, à prouver. »
Son combat
« Il sera plus dur mentalement que le précédent. L’adversaire a un niveau plus élevé et ce sera comme ça jusqu’à ce que j’affronte les meilleures. Cette Argentine compte une quinzaine de combats (14 au total, pour 13 victoires, 1 défaite), moi seulement six. Elle a plus d’expérience. Ce sera une défense de ceinture. »
Sa ceinture
« Une étape dans ma carrière. Ce que je vise, c’est la réunification des ceintures de toutes les fédérations. Une seule fille, l’Irlandaise Katie Taylor, que j’ai souvent rencontrée en amateur et même battue aux Championnats du monde en 2016, possède les autres ceintures mondiales (WBA, IBF, WBO et WBC) de ma catégorie. Je la connais bien et c’est elle que je vise parce qu’elle est la meilleure. »
Photo à la Une : (@karimdelaplaine)