Contrôlée positive à l’EPO lors des derniers championnats de France, Marion Sicot s’est dit « innocente ». Elle a invoqué ses menstruations pour expliquer ce taux anormalement élevé d’EPO.
Selon les informations de l’Equipe, Marion Sicot, pensionnaire de la formation belge Doltcini-Van Eyck Sport, aurait été contrôlée positive à l’EPO le 27 juin dernier, en marge des championnats de France à La Haye-Fouassière. Dixième du contre-la-montre, et neuvième de la course en ligne, l’Orléanaise de 27 ans a clamé son innocence dans des propos rapportés par DirectVélo.
« Je suis droite dans mes bottes et innocente a-t-elle martelé alors qu’elle se trouve dans l’attente de l’analyse de l’échantillon B. Je me défendrai jusqu’au bout. C’est un taux extrêmement faible qui est dû au fait que, au moment du contrôle, j’avais mes règles. On a alors une production d’EPO supplémentaire, comme me l’ont confirmé plusieurs laboratoires d’analyse. »
Le professeur Michel Audran, ancien directeur du laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry, a réfuté l’argument avancé par Marion Sicot qu’il juge « tout à fait fantaisiste ». « Même en admettant que les règles créent une hémorragie telle que cela engendre une production d’EPO inhabituelle, ce sera toujours de l’EPO endogène, ajoute-t-il. Or, le test de détection fait la différence entre EPO endogène et EPO exogène.«
Photo à la Une : (@Hinninck Paul)
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