Pauline Ferrand-Prevot s’est confiée sur son confinement, l’annonce du report des Jeux Olympiques et le report des Mondiaux d’Albstadt. Extraits.
« Je fais comme tout le monde, je prends mon mal en patience. Il y a forcément des moments moins faciles à vivre, où la situation pèse un peu plus, mais j’ai aussi largement conscience que beaucoup de personnes le vivent de façon bien plus dure, en appartement, en ville, donc je me refuse à me plaindre… mais ça n’est pas pour ça que je n’en éprouve pas la pénibilité, surtout que je ne suis pas du genre très patiente ! J’essaie juste de transformer cette période en opportunité d’explorer de nouvelles voies et je m’impose de garder un certain cadre. Ce serait tellement facile de se laisser aller !
« L’annonce du report des Jeux a été un vrai soulagement »
L’annonce du report des Jeux a été un vrai soulagement, en fait ! Ça m’a vraiment libérée, comme si un poids tombait de mes épaules ! Parce que le plus dur, c’était de ne pas savoir où on allait. Et puis, avec l’Espagne, nous sommes le seul pays où les athlètes sont confinés, donc je ne voyais pas comment garantir une équité de préparation dans ces conditions et j’avoue que ça me mettait mal à l’aise d’aborder les Jeux comme ça. Pour les Mondiaux, je m’y attendais un peu, forcément, mais il reste des incertitudes : report ailleurs ? annulation pure et simple cette année ? année totalement blanche ? Il y a forcément beaucoup de zones d’ombre, qui dépendent de la situation sanitaire. Et d’ici à ce que celle-ci revienne totalement à la normale et permette l’organisation d’événements mondiaux de grande ampleur, il y a sans doute encore un petit paquet de temps qui va s’écouler… »
Photo à la Une : (@DR)