L’Olympique Lyonnais l’a encore fait. En s’imposant ce dimanche soir (3-1) face à Wolfsburg, les joueuses de Jean-Luc Vasseur enlèvent un cinquième titre européen d’affilée, le septième au total. Définitivement éternelles.
L’encre rhodanienne a écrit une ligne de plus de sa grandiose histoire. En remportant la finale de la Ligue des Champions 2019-2020 à Saint-Sébastien (3-1), Lyon garde sa sérénissime main sur le Vieux Continent.
Comme l’année passée, les joueuses de Jean-Luc Vasseur ont débuté le match tambour battant. Mettant le pied sur le ballon, les Lyonnaises se sont montrées dangereuses d’abord sur coup de pied arrêté, avec deux tentatives de la tête non cadrées de l’immense Wendie Renard (7e, 11e). Insaisissable sur son côté droit, Delphine Cascarino bute sur Abt dans la surface (17e), rapprochant un peu plus l’OL de l’ouverture du score. Les vagues des championnes de France se font ensuite de plus en plus pressantes. Cascarino, encore elle, accélère une nouvelle fois sur son flanc et trouve le Sommer, qui inscrit le premier but du match en deux temps (25e). Revancharde après sa non-titularisation lors de la demi-finale, la Tricolore a ainsi marqué son troisième but dans une finale de C1. Un mental de gagnante. Lyon accélère encore. Avec comme détonatrice la feu-follet Delphine Cascarino, qui a montré son meilleur visage ce soir. Au meilleur des moments, elle met encore à mal la défense allemande et trouve Kumagai à l’entrée de la surface. Sa frappe chirurgicale permet à l’OL de faire le break juste avant la pause (44e).
Impassibles, irrésistibles
Il fallait forcément une réaction des Louves en début de seconde mi-temps. Vaincue en finale de la Ligue des Champions en 2016 et 2018, Wolfsburg, invaincu cette saison, a tenté de placer des banderilles au retour des vestiaires, alors que le rythme du match avait lourdement chuté. Finalement, c’est l’inoxydable Alexandra Popp qui pique une tête dans les buts vide de Sarah Bouhaddi (58e), profitant d’un bon travail de Pajor dans la surface. Malgré la réduction du score, l’Ol reprend du poil de la bête. Wolfsburg a pourtant tout tenté. Porté par une Harder qui a encore étalé toute sa palette technique ce soir. Mais au final, et ce n’est pas un euphémisme, ce sont toujours les Fenottes qui ont le dernier mot.
Titularisée ce soir en lieu et place d’Amandine Henry, l’ex-joueuse des Vertes et Blanche, Gunnarsdottir, scelle le match d’une déviation sur corner (88e). Le score ne bougera plus. Malgré l’apocalyptique déroulement de cet exercice 2019-2020, qui a d’ailleurs vu un changement de format, malgré les absences de marque venant à manquer dans le 11 type de Jean Luc Vasseur, et malgré les doutes sur leurs récentes prestations, Lyon est demeuré le même. Un navire insubmersible. Invincible. Ce septième titre n’est pas un mirage. L’OL en a encore sous les crampons. Et le règne ne semble pas avoir de fin. Tout du moins n’est elle encore qu’invisible.
Photo à la Une : (@Gabriel Bouys/AFP)
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