Retour sur les figures emblématiques qui ont marqué l’histoire du sport féminin français. Aujourd’hui, focus sur Laura Flessel, la plus grande épeiste que la France n’ait jamais connu.
Née le 6 novembre 1971 à Point-à-Pitre en Guadeloupe, Laura Flessel commence l’escrime dès l’âge de 6 ans et connaît une ascension fulgurante. Très jeune, elle devient championne de Guadeloupe et remporte en 1990 les championnats panaméricains au fleuret et à l’épée. Cinq ans plus tard, elle obtient son premier titre sur la scène internationale avec une troisième place aux Championnats du monde de La Haye.
La virevoltante gauchère crève l’écran aux Jeux Olympiques 1996, en décrochant la médaille d’or par équipe avec Valérie Barlois et Sophie Moressée-Pichot, ainsi que la médaille d’or en individuel. L’année suivante, elle devient la première femme à obtenir les titres olympique et de championne du monde. La guêpe, comme on la surnomme, est tout simplement l’escrimeuse française la plus décorée de l’histoire. Au total, la Guadeloupéenne a décroché 5 médailles olympiques, 13 médailles aux Championnats du Monde, 6 médailles aux Championnats d’Europe et 18 médailles aux Championnats de France. Ahurissant.
Récompensée de ses prouesses, Laura Flessel a été désignée porte-drapeau de la délégation française pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Après 17 ans de carrière, elle a tiré sa révérence à l’issue de ses JO, avant de se reconvertir dans la politique. Ministre des Sports dans le gouvernement d’Emmanuel Macron entre 2017 et 2019, Laura Flessel est aujourd’hui très engagée dans l’humanitaire, notamment en tant que marraine d’Handicap International.
Photo à la Une : (@FranceSoir)
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