Dans le combiné, Julia Chanourdie est passée au travers de l’épreuve de bloc et de la difficulté, alors que l’autre française, Anouck Jaubert, s’est qualifiée pour la finale de cette première édition d’escalade au JO.
Alors qu’on attendait Julia Chanourdie, c’est sa compatriote Anouck Jaubert qui a fait des prouesses. Spécialiste de la vitesse, la double vainqueur de la Coupe du monde a signé le deuxième meilleur chrono. Elle a gravi le mur de 15 mètres en 7’’12, seule la Polonaise Aleksandra Miroslaw l’a devancé en grimpant en 6’’97, tout prêt de son propre record du monde (6’’96). Parfaitement lancée dans la compétition, elle a limité la casse sur le bloc avant de s’arracher pour se hisser au 15e rang de la difficulté en atteignant la 16e prise (un score de 16+). À la porte de la finale jusqu’à la dernière minute, elle a profité du contre coup de Janja Garnbret pour atteindre sur le fil les huit premières places qualificatives (8e).
Anouck Jaubert, tout sourire après sa qualification, espère bien accrocher le podium. « Je suis trop contente. Tout le travail que j’ai fait pour en arriver là (…) L’objectif ? la médaille. Depuis le début, il n’a pas changé. Juste là, ça devient plus concret. Je sais que je fais vraiment pouvoir me battre sur le mur pour y aller », a-t-elle promis pour la finale de demain.
« Il va falloir un peu de temps pour digérer »
De son côté, Julia Chanourdie, attendue, a perdu très gros lors de l’épreuve du bloc. La Haut-Savoyarde n’a validé aucun des quatre blocs (15e). Pourtant, elle avait plutôt bien commencé la partie après avoir pris la huitième place de la vitesse. Alors 16e des qualifications, les chances de finale devenaient compromises pour la principale chance de médaille française. Sauf si, la Française arrivait à gratter des places dans l’épreuve de difficulté, sa spécialité. Julia Chanourdie a atteint la 25e prise au bout 3’26’’ d’ascension, pour finir à la 9e position. Pas assez pour une remontada (13e des qualifications). Une grande déception pour la Tricolore. « Ce qui m’embête, c’est que je ne suis pas fière de moi, je n’ai pas grimpé comme je sais faire, et ça, ce n’est pas facile. Il va falloir un peu de temps pour digérer ».
Photo à la une : (FFMontagneEscalade)