Plus que dix jours avant le retour de la Coupe du monde de biathlon. Alors que la saison dernière a été plutôt contrastée du côté de l’équipe de France féminine, revue d’effectif et des chances françaises pour ce nouvel exercice.
Alors qu’elle a vécu une saison post-olympique un peu compliquée (22e au classement général), Anaïs Bescond apparaît en grande forme en cette avant-saison. Sacrée championne de poursuite lors des championnats de France de biathlon d’été à Arçon et 10e lors de la mass-start à Susjoen ce week-end, elle semble prête à assumer son rôle de chef de file de l’équipe de France. Elle déclarait même cet été sur son site avoir appris de ses erreurs passées pour mieux briller : « J’ai établi une liste de choses à améliorer grâce à mes déceptions et les contre-performances que j’ai pu rencontrer durant l’hiver dernier. »
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Alors cette saison tiendra-t-elle toutes ses promesses pour celle qui rêve d’accrocher à son palmarès un nouveau Top 10 au classement général en fin de saison ?
Deux Anaïs, deux saisons antagonistes
Française la mieux classée la saison dernière (elle avait terminé 20e), Anaïs Chevalier aura à cœur de jouer le plus beau rôle de sa vie cette année. Mais ce n’est pas du côté des pistes enneigées qu’il faudra se rendre pour l’apercevoir. En effet, celle qui n’avait pas participé à la préparation estivale de l’équipe, vient d’accueillir son premier enfant, une petite fille née à la fin du mois d’octobre. Mais cette parenthèse sportive n’est pour autant pas une retraite anticipée. Et aucun doute qu’avec cette nouvelle source de motivation, Anaïs Chevalier aura à cœur de briller encore plus la saison prochaine, un peu comme l’avait fait Marie Dorin-Habert avant elle.
Trois outsiders aux ambitions différentes
Difficile de placer Justine Braisaz seulement parmi les outsiders de cette équipe de France. Et pourtant, auteure de deux dernières saisons n’ayant pas permis de confirmer sa belle 6e place obtenue en 2017, il est difficile de se projeter sur sa saison à venir. Mais son titre de championne de France de sprint à Arçon en octobre devrait lui permettre de débuter à Östersund en pleine confiance et pourquoi pas d’accrocher de nouveaux podiums très rapidement.
Du côté de Julia Simon et Célia Aymonier, cette nouvelle saison pourrait être celle de la confirmation. Ayant terminé respectivement 23e et 24e l’année dernière, elles avaient toutes les deux réalisées leurs meilleures performances depuis leur arrivée sur le circuit.
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Nul doute qu’elles auront à cœur de briller pour faire encore mieux cette saison. Et pour cela, elles mettent toutes les chances de leurs côtés, en se présentant dans les meilleures dispositions. Célia Aymonier a même choisi de s’éloigner quelques temps des réseaux sociaux afin de se concentrer uniquement sur sa préparation et son début de saison. Julia Simon, quant à elle, a montré quelques difficultés au tir lors de la mass-start d’avant-saison à Susjoen. Mais rien de trop inquiétant pour celle qui a déjà les yeux rivés sur l’étape de Coupe du monde du Grand Bornand, où elle skiera pour la première fois en France dans cet exercice : « J’aimerais bien être performante sur l’étape de la coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand où l’on va courir à la maison et devant les amis. […] L’objectif principal pour cette année sera de prendre du plaisir, tout en essayant de gagner en régularité. » (Nordic Mag, octobre 2019)
Remplie d’ambitions variées, l’équipe de France féminine de biathlon pourrait donc être la belle surprise de cette année. Alors, rendez-vous à partir du 30 novembre à Östersund pour un premier aperçu de l’état de forme de nos athlètes !
Photo à la Une : (@DR)