A 40 ans, la Belge a effectué les démarches nécessaires pour réaliser une euthanasie. Elle a décidé de mettre fin à ses souffrances qui devenaient trop importantes et laisse sa trace dans le sport paralympique.
Marieke Vervoort restera sur le toit du monde. La championne paralympique est décédée mardi des suites d’une euthanasie à l’âge de 40 ans, ont rapporté les médias belges. Touchée par une maladie rare qui lui paralysait les jambes, la Belge néerlandophone a souhaité mettre fin à ses souffrances. Elle avait déjà annoncé avoir fait les démarches qui s’imposent pour réaliser une euthanasie, pratique légale et encadrée en Belgique.
Atteinte d’une tétraplégie progressive depuis son adolescence, Vervoort a décidé de dédié son corps meurtri au sport. Elle s’est d’abord distinguée dans le basket en fauteuil, puis la natation avant de découvrir le triathlon. Championne du monde de paratriathlon en 2006, et l’année suivante, en octobre 2007, elle a pu réaliser ses rêves en participant à l’Ironman d’Hawaï, épreuve mythique.
Au fil des années, ces épreuves devenaient trop exigeantes. « Wielemie » s’est alors tournée vers l’athlétisme, et grand bien lui a fait. Elle a tout raflé sur les épreuves de vitesse. Triple championne du monde en fauteuil (100 m, 200 m, 400 m) en 2015, elle a aussi décroché à Rio en 2016 l’argent sur 400 m et le bronze sur 100 m en athlétisme.
Passionnée de vitesse, la sprinteuse belge aura pu réaliser l’un de ses derniers souhaits avant de quitter notre monde en roulant à bord d’une Race Lamborghini Huracan Evolution sur le circuit de Zolder. « J’ai pu réaliser beaucoup de rêves. Celui-ci est le dernier » avait-t-elle déclaré quelques mois avant sa disparition.
Photo à la Une : (@Reuteurs)
Apportez votre pierre à l’édifice en nous soutenant sur Tipeee