Depuis le mercredi 3 juin et jusqu’à la fin du mois d’août, Le Sport au Féminin revient sur la saison de LFB. Zoom sur le second du dernier exercice, le Tango Bourges Basket.
Le TBB a encore réalisé une saison pleine cette année. Solide dauphin de l’ASVEL en LFB, le club berruyer a également fait un joli parcours en Euroligue. Analyse de la saison d’un club, on ne peut plus régulier.
Un club habitué aux sommets
Si l’on devait décrire le Tango Bourges en un seul mot, ce serait certainement « régularité ». En 22 saisons dans l’élite du basket français, le club berruyer aura terminé à vingt reprises dans le top 2. Cette statistique a en effet de quoi impressionner. Avec treize victoires en seize rencontres, les joueuses d’Olivier Lafargue auront encore été intraitables cette année. À noter que les Berruyères auront également réussi à vaincre l’ASVEL (82-65). À cette très bonne saison en championnat, on peut ajouter une finale de Coupe de France et un quart de finale d’Euroligue. Même si les coéquipières d’Alina Iagupova n’avaient pas démérité, elles s’étaient finalement inclinées face à Fenerbahçe (84-75).
Une défense de fer
Le Tango Bourses doit également sa bonne saison à sa défense. Avec une moyenne de 65,6 points encaissés par match, le club berruyer finit meilleure défense du championnat. Avec 27,75 de moyenne par match, Bourges termine également la saison comme deuxième équipe ayant fait le plus de rebonds (derrière le BLMA). Alexia Chartereau s’est d’ailleurs montrée à son avantage cette saison. Avec 13,8 points et 5,8 rebonds par match, la jeune internationale française (15 sélections) termine respectivement meilleure marqueuse et meilleure rebondeuse de son équipe. Enfin, les joueuses de Bourges ont visiblement été difficiles à cadrer. Le Tango est l’équipe qui a provoqué le plus de fautes (21 par match de moyenne). Des statistiques plus que satisfaisantes pour les joueuses berruyères !
Le Tango Bourges va subir de plein fouet la crise sanitaire
Si sur le plan sportif le club n’a pas de soucis à se faire, il pourrait avoir des soucis sur le plan économique. La crise sanitaire fait du mal au monde du sport et il se pourrait bien que le Tango Bourges subisse les conséquences du coronavirus. « Compte tenu de la crise économique, nous allons perdre entre 600 000 et 800 000 euros. Donc vous comprenez bien que l’impact est extrêmement important », a expliqué la présidente du club, Agnès St Gès. Avant d’ajouter : « Nous savons bien que l’impact n’aura pas lieu uniquement pour la saison prochaine, mais pour les saisons à venir, car une situation à la normale ne reviendra pas du jour au lendemain ». Les principaux sponsors du club ne devraient pas rompre leurs baux. Toutefois les dotations seront bien évidemment moindres.
Des internationales françaises arrivent
Le club berruyer a rapidement commencé à préparer son effectif pour la saison prochaine. Dès le mois de février, Bourges avait annoncé la prolongation de deux de ses joueuses : Alexia Chartereau et Iliana Rupert. Au mois d’avril, le Tango avait déjà bouclé son recrutement avec trois arrivées. Deux internationales tricolores débarquent dans le Cher. Alix Duchet (16 sélections) et Magali Mendy arrivent respectivement de Lattes Montpellier et Gérone. Meilleure joueuse de 3×3 et auteure de deux bonnes saisons avec Charnay, Laetitia Guapo rejoint également le Tango Bourges. Enfin, la jeune Pauline Astier (18 ans) va intégrer le groupe professionnel.
Photo à la Une : (@TBB)
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