Depuis le 15 janvier dernier, les françaises évoluant en World Tour peuvent enfin obtenir une licence professionnelle dans l’Hexagone. Un grand bond en avant pour le cyclisme féminin.
La nouvelle parait absurde. Et pourtant, les cyclistes qui évoluent dans les équipes du Word Tour, participent aux grandes courses du calendrier, et n’étaient pas encore reconnues comme professionnelles en France.
Cette victoire est à mettre au crédit du combat mené par l’Association Française des Coureures Cyclistes (AFCC). La championne de France Audrey Cordon-Ragot s’est réjouie de cette nouvelle. « Cela peut sembler n’être pas grand chose, mais c’est une grosse avancée pour le vélo féminin en France ! ». Ce statut va aussi changer la vie des athlètes, qui pourront bénéficier de l’assurance maladie et de la sécurité sociale. Pour Marion Clignet, la présidente de l’AFCC, ce succès est historique .« Il était temps que la France reconnaisse les femmes cyclistes à ce niveau, cela va permettre au peloton féminin de se développer ».
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Le cyclisme féminin progresse
Cette avancée vient s’ajouter aux mesures déjà prises pour développer le vélo féminin. Récemment, l’instauration d’un salaire minimum est entrée en vigueur. Les femmes du peloton peuvent aussi bénéficier d’un congé maternité de huit mois. Chaque équipe du Word Tour doit alors payer ses cyclistes à hauteur de 100% de leur salaire pendant trois mois, puis de 50% les cinq mois suivants. Le possible retour du Tour de France, à l’horizon 2022 laisse présager de belles choses pour le cyclisme féminin.
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Photo à la Une : (@UCI)
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