L’équipe de France féminine de kayak en ligne est actuellement en stage de préparation aux JO de Tokyo au Grau-du-Roi jusqu’au 19 février. Après des stages annulés en Australie et dans le Lot, c’est sur le canal du Rhône que les six athlètes se sont finalement retrouvées.
Voilà bientôt 10 jours, que les six kayakistes de l’équipe de France olympique féminine s’entraînent sans relâche au Grau-du-Roi. Une préparation qui se veut très intensive puisqu’il ne reste que quelques mois avant de s’envoler pour Tokyo. Il est désormais temps de peaufiner leurs techniques sur l’eau et de préparer les corps à toutes épreuves, quitte à souffrir.
« Cela fait partir du sport de haut niveau quand on veut repousser nos limites nous sommes obligées de repasser à l’état de souffrance. Cela fait partie du jeu. Si on y retourne, ça veut dire que l’on a peut-être un petit côté sadique », plaisante Manon Hostens.
Une concurrence saine
Ces six filles s’entraînent ensemble, vivent ensemble pendant ce stage intensif, mais elles le savent, seules quatre d’entre elles seront sélectionnées pour participer aux Jeux Olympiques de Tokyo. L’esprit d’équipe est néanmoins de mise et la concurrence reste saine, comme l’explique Léa Jamelo
« On sait que l’on a besoin les unes des autres, pour aller vite et faire face à la concurrence internationale, ce n’est pas tous les jours facile. On a toute une phase où l’on est adversaire, concurrente et puis après on passe dans le même bateau donc on est coéquipière. C’est un peu la subtilité de notre sport »
Pour leur entraîneur, cette concurrence est même essentielle pour pouvoir dépasser leurs limites et atteindre les objectifs fixés : « L’objectif est que les unes apportent aux autres. Ce n’est pas être dans la recherche d’être la meilleure Française mais dans la recherche d’être la meilleure mondiale. C’est essayer de mutualiser les compétences de chacune pour aller jouer avec la concurrence internationale et non pas imaginer que seule dans ce coin on puisse y arriver. »
Décrocher une médaille à Tokyo
Parmi ce groupe de six, trois d’entre elles ont déjà participé aux JO de Rio, Léa, Manon et Sarah. Une expérience enrichissante selon elles. Rentrées bredouille du Brésil, elles auront à cœur de décrocher une médaille au pays du soleil levant : « L’objectif des JO il est important, il nous donne de l’énergie, on a plus le temps maintenant de laisser la place au doute« , confit Sarah Guyot. La Fédération Française de Canoé Kayak annoncera début juin le nom des quatre kayakistes qui représenteront la France aux prochaines olympiades.
Photo à la Une : (@FFCK)
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