Comme à chacune de leurs rencontres cette saison, l’OL a pris le dessus sur le PSG, après un match plutôt équilibré. Retour sur les éléments forts du match entre deux équipes qui se connaissent par cœur.
Un match électrique
Dès le coup d’envoi, la tension était palpable sur le terrain. Contacts musclés et duels physiques, comme pour rappeler qu’une place en finale, ça se mérite ! Très nerveuse sur son aile, Nadim a été la première à écoper d’un carton jaune, avant d’être remplacée par Olivier Echouafni, qui ne souhaitait pas la perdre pour suspension en cas de qualification. Passé l’heure de jeu, le match s’est encore tendu un peu plus lorsque Geyoro puis Parris récoltaient toutes les deux un second avertissement, synonyme d’exclusion. L’Anglaise ratera donc la finale et pourra nourrir des regrets, car ses deux fautes (protestation et antijeu) étaient tout à fait évitables.
Le milieu de terrain lyonnais pose question
Comme c’est le cas depuis plusieurs matchs, le milieu de terrain de l’OL a encore montré des signes de faiblesses très inhabituels lors de cette demi-finale. Si Kumagai a plutôt bien géré son match et Gunnarsdottir a assuré un bel intérim en l’absence d’Amandine Henry, c’est surtout Marozsan, qui semble être en dessous de son niveau habituel depuis le début de l’été. Peut-être perturbée par son non-départ du club au printemps dernier, l’Allemande semble avoir du mal à trouver ses repères sur le terrain, fait preuve d’un manque de combativité étonnant voire perd des ballons dangereux. Ce soir encore, elle a dû compter sur ses coéquipières pour compenser certaines passes ratées, récupérées par les Parisiennes. La saison dernière, elle avait été l’élément essentiel de la victoire lyonnaise à Budapest ; il lui reste quatre jours pour se préparer à réitérer une telle performance et rassurer les supporters lyonnais. D’autant qu’en face Wolfsburg a démontré depuis le début de ce Final 8 que le milieu de terrain était l’une de ses forces.
Paris a tout tenté pour revenir
S’il a souvent pu être reproché aux Parisiennes une faiblesse au niveau mental lors de leurs récents affrontements contre l’OL, elles ont démontré dans cette demi-finale une vraie force de ce point de vue. Même à 10 contre 11, elles n’ont rien lâché et ont continué de se projeter vers l’avant. Et lorsque les deux équipes se sont retrouvées à égalité numérique sur le terrain, les joueuses de la capitale ont tout tenté pour chercher l’égalisation, forçant les Lyonnaises à des dégagements défensifs approximatifs. Mais en face, Lyon a fait parler son expérience et sans paniquer est parvenue à maintenir son avance.
Jodie Taylor ou Eugénie Le Sommer en pointe contre Wolfsburg ?
En se faisant exclure, Nikita Parris a laissé de côté sa chance de disputer sa première finale de Ligue des champions. Et même si elle n’a pas été décisive lors de cette demi-finale, son absence risque de poser un problème à Jean-Luc Vasseur lors de la composition de son équipe pour l’ultime match. Eugénie Le Sommer paraît encore en manque de rythme, quand la dernière recrue en date, Jodie Taylor manque de repères avec ses coéquipières. Ce sera donc une ligne d’attaque inédite et pleine d’interrogations qui sera alignée à Wolsfburg. Mais cela peut également être un atout pour l’OL qui pourrait surprendre les Allemandes avec cette composition inattendue.
Photo à la Une : (@Damien LG/OL)
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