Lors de son discours d’ouverture de la session de Lausanne, le Président du CIO, Thomas Bach, a tenu à démontrer l’importance de la solidarité olympique et la nécessité de la garder indépendante.
Les Jeux Olympiques ne sont pas à vendre. À six mois du début des Jeux de Tokyo, Thomas Bach a clarifié la politique économique que suivait le CIO. Dans ses propos, il met l’accent sur l’indépendance nécessaire à avoir pour être viable dans le temps. « Nous voulons que toutes les athlètes continuent de bénéficier du succès commercial des Jeux. Aux Jeux, les athlètes sont présents en tant que membres d’une équipe. Et c’est leur équipe qui reçoit des fonds de notre part. C’est la même situation que dans le football. Dans la ligue des champions, ce sont les clubs qui reçoivent les fonds. Même chose avec la Coupe du monde de la FIFA où ce sont les équipes nationales qui perçoivent l’argent. Ensuite, comme nos comités nationaux olympiques, ils peuvent ainsi soutenir leurs athlètes et le développement du sport. »
Puis le président reprend : « Si nous cédions face à ces intérêts, alors les Jeux Olympiques évolueraient vers un modèle basé uniquement sur le profit. Dans ces conditions, il n’y aurait pas 33 sports olympiques à Tokyo et sept à Pékin en 2022, mais seulement un nombre limité de sports. Nous n’aurions pas des athlètes venus de 206 pays aux Jeux, mais seulement un nombre plus limité. […] Aussi, nous devons affirmer fermement que notre modèle de solidarité n’est pas à vendre. Nous sommes une organisation basée sur la solidarité. Pour nous, l’argent n’est pas une fin en soi. C’est un moyen d’accomplir notre mission. »
Photo à la une : (@Daniel LEAL-OLIVAS / AFP)
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