Au terme d’une saison 2019 une nouvelle fois époustouflante, Simone Biles s’est affirmée comme la gymnaste la plus titrée de sa discipline. À vingt-deux ans, l’Américaine ne cesse d’écrire l’histoire, au point d’être considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes sportives de tous les temps.
Un palmarès XXL
Impressionnant, vertigineux, extraordinaire. Les superlatifs manquent tant le palmarès de l’athlète américaine est immense. Lors des Mondiaux de Stuttgart (Allemagne), en novembre dernier, Simone Biles a effacé des tablettes un prestigieux record : celui du plus grand nombre de médailles décrochées, jusque-là détenu par la Biélorusse Vitali Scherbo (23 médailles). Avec 25 médailles, dont 19 en or, la native de Colombus est la gymnaste la plus titrée de l’histoire de sa discipline. A cela vient s’ajouter 5 médailles lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, dont 4 en or. Un palmarès XXL.
Des acrobaties à son nom
« Le danger, c’est que Simone s’ennuie… » révélait le Français Laurent Landi, son entraîneur, il y’a quelques temps. Alors pour ne pas tomber dans la routine d’une carrière qui a vu l’Américaine rafler tous les titres possibles, les deux protagonistes ont décidé d’inventer leurs propres figures. Ainsi, lors des désormais mythiques Mondiaux de Stuttgart, Simone Biles a osé réaliser deux époustouflantes acrobaties, complètement nouvelles, qui ont depuis été validées. Désormais, pas moins de quatre figures, ultra complexes, portent son nom. De quoi entrer encore un peu plus dans la légende.
Victime d’abus sexuels
En 2018, Simone Biles révèle avoir été victime d’abus sexuels de la part de l’ancien médecin de l’équipe américaine, Larry Nassar, condamné depuis à la prison à perpétuité. Des viols perpétrés durant de nombreuses années sur de nombreuses gymnastes de l’équipe américaine, mais aussi d’université. Adoptée et élevée par ses grands-parents, Ronald et Nellie Biles, la jeune américaine a vécu une enfance difficile, marquée notamment par une mère victime d’addictions à la drogue.
Atteinte de troubles du déficit de l’attention
Une fois les Jeux Olympiques de Rio passés, Simone Biles a déclaré qu’elle souffrait de troubles du déficit de l’attention depuis l’enfance, et qu’elle était autorisée à prendre une substance normalement interdite : le méthylphénidate. Des révélations qui font suite aux publications des hackers de Fancy Bear, qui avait piraté des documents confidentiels de l’Agence mondiale antidopage.
Bientôt retraitée à seulement… 23 ans ?
Alors qu’elle soufflera ses vingt-trois bougies le 14 mars prochain, celle qui a commencé la gymnastique à l’âge de six ans devrait arrêter sa carrière après les Jeux Olympiques de Tokyo l’été prochain. Mais d’ici là, celle qui est qualifiée de « bosseuse née » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son objectif ? Une nouvelle moisson de médailles, comme en 2016, lors des JO 2020, dont elle sera l’une des plus grandes stars.
Photo à la Une : (@DR)
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