La Bahreïnie, Salwa Eid Naser, championne du monde en titre sur 400m en 2019, est suspendue deux ans par le Tribunal arbitral du sport. Une punition infligée pour manquements à ses obligations de localisation antidopage. Elle manquera donc les Jeux de Tokyo cet été.
Celle qui avait survolé la finale des Mondiaux de Doha, Salwa Eid Naser, ne sera pas au départ des Jeux olympique de Tokyo (23 juillet – 8 août). La championne du monde 2019 du 400 m, s’est vue suspendu de deux ans ce mercredi, pour manquements à ses obligations de localisation antidopage entre mars 2019 et janvier 2020. La juridiction suprême du monde sportif, le Tribunal arbitral du sport (TAS), a invalidé la décision prise par le tribunal disciplinaire de la Fédération internationale d’athlétisme, qui avait blanchi la Bahreïnie.
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Un tour de passe-passe : blanchie puis sanctionnée
En juin 2020, Naser avait été suspendue provisoirement par l’unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) pour avoir notifié quatre manquements à ses obligations de localisation. Il lui avait été reproché d’avoir mal rempli son formulaire de localisation et d’avoir raté trois contrôles antidopage (12 mars 2019, 12 avril 2019 et 24 janvier 2020). Mais en octobre 2020, le tribunal disciplinaire de la Fédération internationale (Wolrd Athletics), avait jugé le no-show du 12 avril 2019 hors de la responsabilité de la jeune athlète (23 ans). La troisième meilleure performeuse mondiale de tous les temps, 48’’14, était donc blanchie. Sans compter, l’appel de l’AIU auprès du TAS. La haute juridiction vient de punir, la championne du monde en titre « sanctionnée par une période d’inéligibilité de deux ans » à partir de ce mercredi, moins la période déjà effectuée entre juin et octobre 2020.
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Ses résultats effacés à partir de novembre 2019
La vice-championne du monde à Londres en 2017, puis sacrée à Doha en 2019, n’a plus pris le départ d’un moindre 400 m depuis un an et demi. Alors qu’elle était entrée dans l’histoire en 2019, après avoir bouclé son tour de piste dans le temps canon de 48’’14. La Bahreïnie suspendue deux ans, laisse la porte ouverte à ses adversaires aux Jeux de Tokyo. Les résultats qu’elle a pu obtenir après le 25 novembre 2019, vont être effacés. Mais pas son titre mondial, qu’elle avait acquis un mois plus tôt. Alors sa place de troisième mondiale de l’histoire du 400 m, juste devant la tricolore Marie-José Pérec (48’’25), tient toujours, mais pour combien de temps ?
Photo à la une : (@World Athletics)