Pour avoir transgressé aux règles antidopage, la Russie ne pourra pas concourir aux compétitions mondiales durant les deux prochaines années. Néanmoins, certains athlètes russes pourraient pouvoir y participer sous drapeau neutre.
Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a tranché. La Russie a été évincée des compétitions internationales pour deux ans. Une décision moins drastique que celle de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui avait requis pas moins de quatre années d’exclusion.
Les trois arbitres choisis par le TAS ont confirmé les propos de l’autorité de Montréal, selon lesquels « les autorités russes ont effrontément et illégalement manipulé les données du laboratoire de Moscou, dans le but de dissimuler un programme de dopage institutionnalisé ». Le pays se retrouve donc privé des Jeux Olympiques de Tokyo (2021) et de Pékin (2022). Par ailleurs, les officiels Russes, ainsi que le président Vladimir Poutine, ne pourront assister à ces championnats.
Certains athlètes russes pourront être présents, sous drapeau neutre
Le drapeau russe ne sera pas montré, l’hymne ne sera pas joué et la Russie ne pourra accueillir aucun événement sportif majeur. Mais les sportifs n’ont reçu aucune interdiction. Ils pourront prendre part à ces événements, sous bannière neutre, s’ils ont démontré leur absence de recours au dopage. Le CIO devrait « examiner avec attention la sentence ainsi que ses conséquences ». Les mesures devraient prendre fin à la mi-décembre 2022.
Photo à la Une : (@AFP)
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