Du 5×5 au 3×3, le basket tricolore sera très attendu durant les prochains Jeux Olympiques. Alors que l’équipe de France de Valérie Garnier s’est qualifiée via les TQO, les Bleues 3×3 doivent encore décrocher leur ticket. On fait le point.
Peut-on se prendre à rêver de titre olympique pour le basket féminin français ? A Tokyo, les Bleus feront figure d’outsiders particulièrement surveillés, chez les hommes comme chez les femmes. Qualifiée à l’issue du TQO à Bourges, l’équipe de France féminine ira bien à Tokyo, et nourrira forcément des ambitions. Historiquement, les féminines du basket français n’ont ramené qu’une médaille des Jeux Olympiques. C’était à Londres en 2012 où le groupe mené par Céline Dumerc avait décroché une superbe médaille d’argent, battu par les Etats-Unis de Sue Bird et de Candace Parker en finale.
Une nouvelle épreuve et des rêves de médailles
Pour cette édition au Japon, le basket sera plus largement représenté avec l’introduction de l’épreuve 3×3, du basket demi-terrain à trois contre trois. Et dans ce format, les tricolores font parties de l’élite. Laetitia Guapo, Migna Touré et Ana Maria Filip trustent les trois premières places du classement individuel mondial. Avant la crise sanitaire et l’annulation de nombreuses compétitions 3×3, les Bleues écrasaient tout sur leur passage, décrochant victoire sur victoire lors des étapes de la Women’s World Series et remportant les Jeux Européens ou les championnats d’Europe.
Malgré leur impressionnante armada, les Bleues du 3×3 ne sont pourtant pas encore qualifiées pour le tournoi olympique de Tokyo. Alors que la Russie, la Chine, la Mongolie et la Roumanie sont d’ores et déjà qualifiés via leur classement FIBA, les Bleues doivent passer par la case TQO en mai prochain (Graz, Autriche) et tenter de repartir d’Autriche avec l’un des trois billets qualificatifs pour les JO. Elles voyageront en compagnie de leurs homologues masculins puisque les garçons doivent également obtenir leur ticket via le TQO de Graz.
Un Euro à la maison et des JO à préparer pour Valérie Garnier
De son côté, l’équipe de France de basket à cinq a déjà validé sa présence à Tokyo via le TQO organisé à Bourges en février 2020. Opposées à Porto-Rico, l’Australie et le Brésil, les Bleues n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires, remportant trois victoires coup sur coup et terminant ainsi premières de leur poule.
Le TQO est maintenant bien loin derrière et les têtes sont forcément tournées à l’Euro 2021, organisé en France et en Espagne. Vice championnes d’Europe lors des quatre dernières éditions, les Bleues auront à cœur de décrocher la plus belle des médailles en juin prochain, et d’ainsi remporter un troisième titre européen. Un beau parcours permettrait à l’équipe de France de se préparer au mieux pour un tournoi olympique très relevé. Dès la phase de poule, les coéquipières d’Endy Miyem seront confrontés au sextuple tenant du titre olympique, les Etats-Unis. Le Japon et le Nigéria complètent le groupe.
Faire aussi bien qu’à Londres, mieux qu’à Rio
Alors que les garçons étaient tombés en quart face à l’Espagne en 2016 à Rio, les protégées de Valérie Garnier avaient réalisé un parcours plus qu’intéressant. Deuxième de la phase de poule, les Bleues avait réussi un petit exploit en écartant le Canada en quart de finale, avant de finalement perdre face au vainqueur du tournoi, les Etats-Unis. Pour le match de la troisième face à la Serbie, elles ont été proches de repartir du Brésil avec une médaille de bronze mais le trou d’air offensif dans le troisième quart avait permis à Ana Dabovic ou Jelena Brooks de creuser l’écart et filer vers la victoire.
Avant de rêver de médaille olympique, les Bleues de Valérie Garnier ont un Euro à disputer, et des objectifs à remplir. Elles connaissent déjà leurs adversaires pour le premier tour de la compétition et seront aux côtés de la Russie, la République Tchèque, et la Croatie dans le groupe D. Il faudra composer sans l’une des cadres de l’équipe, Bria Hartley, toujours convalescente à la suite de sa blessure au genou. Un forfait qui « attriste » la sélectionneure « au regard de sa motivation et de son engagement auprès de l’Equipe de France féminine. » Le staff des Bleues espère bien retrouver celle qui s’était imposée comme « un élément essentiel du Groupe France » pour le tournoi olympique, prévu du 25 au 29 juillet prochain.
Photo à la Une : (@FFBB/Bacot)
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